
« Je pense que le moment est venu pour nous de retourner sur le marché, nous le ferons dans les toutes prochaines semaines et ce sera un Eurobond », a dit Amadou Bâ. Ce dernier n’a pas cependant précisé le montant qui sera sollicité par le bias de cette opération, ni également la structure qui va conduire cette levée de fonds. Mais pour rappel, la dernière levée du Sénégal sur les marchés financiers s’élevait à 299 milliards 250 millions 460 mille francs CFA (500 millions de dollars Usd). L’emprunt obligataire, d’une maturité de 10 ans, a été émis à un taux nominal de 6,25 %.
Dans la loi des finances de l'exercice fiscal 2017, le gouvernement sénégalais avait annoncé que le recours aux marchés internationaux, combiné à d'autres programmes, lui permettrait de mobiliser 629 milliards de FCFA. D'un point de vue stratégique, Reuters analyse que le pays souhaite surtout bénéficier du bon sentiment des investisseurs internationaux pour ses titres publics.
Les deux précédents Eurobonds émis par le Sénégal en 2011 et 2014 à des taux respectifs de 8,75% et 6,25%, affichent actuellement des rendements de 4,9% et 5,9% pour les investisseurs qui les achètent aujourd'hui sur le marché secondaire. En effet, notre pays vient de lever sur les marchés financiers, 299 milliards 250 millions 460 mille francs CFA (500 millions de dollars Usd). L’emprunt obligataire, d’une maturité de 10 ans, a été émis à un taux nominal de 6,25 %.
Si le même taux est servi pour le projet d'Eurobond, cela permettra au Sénégal de réaliser deux objectifs majeurs, à savoir, mobiliser des ressources en devises et donc soutenir sa position extérieure, et emprunter à des taux proches de ceux qui lui sont servis sur le marché des capitaux de l'Union Monétaire Ouest-Africaine depuis 2016 avec le rehaussement des taux observés depuis le début de cette année.
Par ailleurs, le gouvernement, en défendant sa loi de finances, avait émis l'idée selon laquelle aller sur les marchés internationaux, lui permettait de limiter les effets d'éviction du secteur privé sénégalais au crédit bancaire. L'argent mobilisé au terme de cette opération devrait permettre de financer des projets d'infrastructures en relation avec le secteur productif.
Tidiane Diouf
Dans la loi des finances de l'exercice fiscal 2017, le gouvernement sénégalais avait annoncé que le recours aux marchés internationaux, combiné à d'autres programmes, lui permettrait de mobiliser 629 milliards de FCFA. D'un point de vue stratégique, Reuters analyse que le pays souhaite surtout bénéficier du bon sentiment des investisseurs internationaux pour ses titres publics.
Les deux précédents Eurobonds émis par le Sénégal en 2011 et 2014 à des taux respectifs de 8,75% et 6,25%, affichent actuellement des rendements de 4,9% et 5,9% pour les investisseurs qui les achètent aujourd'hui sur le marché secondaire. En effet, notre pays vient de lever sur les marchés financiers, 299 milliards 250 millions 460 mille francs CFA (500 millions de dollars Usd). L’emprunt obligataire, d’une maturité de 10 ans, a été émis à un taux nominal de 6,25 %.
Si le même taux est servi pour le projet d'Eurobond, cela permettra au Sénégal de réaliser deux objectifs majeurs, à savoir, mobiliser des ressources en devises et donc soutenir sa position extérieure, et emprunter à des taux proches de ceux qui lui sont servis sur le marché des capitaux de l'Union Monétaire Ouest-Africaine depuis 2016 avec le rehaussement des taux observés depuis le début de cette année.
Par ailleurs, le gouvernement, en défendant sa loi de finances, avait émis l'idée selon laquelle aller sur les marchés internationaux, lui permettait de limiter les effets d'éviction du secteur privé sénégalais au crédit bancaire. L'argent mobilisé au terme de cette opération devrait permettre de financer des projets d'infrastructures en relation avec le secteur productif.
Tidiane Diouf