« L’ingéniosité collective est d’abord un état d’esprit », a affirmé M. Abdoulaye Kanouté responsable de la marque, de la publicité et de l’édition à la Direction de la communication de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Sénégal (BICIS), une filiale du groupe bancaire BNP PARIBAS, expliquant aux participants le concept d’ingéniosité collective. Selon lui, l’ingéniosité collective est marquée par un certain nombre de caractéristiques « Il faut commencer par être flexible. Ce qui amène à prendre conscience. Selon toujours M. Kanouté, il faut penser autrement dans un monde instable et faire preuve d’agilité pour tirer profit des opportunités. De l’avis de M. Kanouté, le concept d’ingéniosité collective a été scindé en plusieurs courants. C’est d’abord la co-création. Ce qui revient pour les différents acteurs de l’écosystème à coopérer pour co-construire des solutions aux problèmes auxquels il est impossible de répondre seul. Le deuxième courant est l’économie du partage consistant à privilégier l’accès aux biens et services plutôt qu’à leur propriété. L’économie circulaire qui est le troisième courant de l’ingéniosité collective revient à produire et à consommer de façon durable en évitant le gaspillage et en révolutionnant les ressources autant que possible. Le dernier courant de l’ingéniosité collective est l’économie inclusive entend permettre à des milliards de personnes privées des bénéfices du progrès, d’accéder aux bien et services élémentaires. C’est le cas de l’eau potable, l’électricité ou la formation qui pourrait les aider à améliorer leur situation.
Quant à Mme Coumba Touré coordonnateur de Ashoka Africa, elle a prôné la promotion de l’innovation dans les médias. « Il faut des gens qui sachent changer les modèles existants ». Pour ce faire, dit-elle, les nouvelles technologies offrent des solutions à la presse. Le commissaire de l’exposition Wave a de son coté prôné « une presse de solutions » c’est-à-dire une presse qui véhicule des informations qui donnent de l’espoir. Le doyen Mansour Sow, ancien journaliste à la Radio télévision sénégalaise, a recommandé à la presse de multiplier les initiatives d’ingéniosité collective à l’image de la création il y a quelques années de la coopérative d’achat de papier journal par quelques quotidiens sénégalais pour faire face à la flambée de cet outil de production. « Il faut aujourd’hui, une adaptation intelligente de la presse aux réalités de l’évolution du monde que nous vivons actuellement », affirme-t-il.
L’exposition Wave qui s’est tenue pour la première fois à Dakar et dans une capitale africaine est organisée par la BICIS. Elle a mis en avant 20 projets dont trois locaux : Bio essence (produits bio made in Africa), Kër Thiossane (un espace partagé pour redynamiser un quartier à Dakar) et Mlouma (une plateforme qui connecte le monde agricole).
Ismaila BA
Quant à Mme Coumba Touré coordonnateur de Ashoka Africa, elle a prôné la promotion de l’innovation dans les médias. « Il faut des gens qui sachent changer les modèles existants ». Pour ce faire, dit-elle, les nouvelles technologies offrent des solutions à la presse. Le commissaire de l’exposition Wave a de son coté prôné « une presse de solutions » c’est-à-dire une presse qui véhicule des informations qui donnent de l’espoir. Le doyen Mansour Sow, ancien journaliste à la Radio télévision sénégalaise, a recommandé à la presse de multiplier les initiatives d’ingéniosité collective à l’image de la création il y a quelques années de la coopérative d’achat de papier journal par quelques quotidiens sénégalais pour faire face à la flambée de cet outil de production. « Il faut aujourd’hui, une adaptation intelligente de la presse aux réalités de l’évolution du monde que nous vivons actuellement », affirme-t-il.
L’exposition Wave qui s’est tenue pour la première fois à Dakar et dans une capitale africaine est organisée par la BICIS. Elle a mis en avant 20 projets dont trois locaux : Bio essence (produits bio made in Africa), Kër Thiossane (un espace partagé pour redynamiser un quartier à Dakar) et Mlouma (une plateforme qui connecte le monde agricole).
Ismaila BA