
Le Canada continue son offensive en Afrique. C’est tout le sens du geste que vient de faire l’Exportation et développement Canada (EDC), l’organisme de financement du commerce extérieur officiel du Canada qui pour le développement des affaires en Afrique subsaharienne a ouvert une représentation permanente à Johannesburg. EDC. EDC a l’avantage d’offrir du financement aux sociétés et aux maîtres d’ouvrage (projets) subsahariens qui font ou feraient volontiers affaire avec des entreprises canadiennes ou leurs entités affiliées dans la région. Mieux, souligne un communiqué, EDC proposera du financement commercial à ces entreprises et à ces maîtres d’ouvrage (projets) qui auront recours à des fournisseurs canadiens ou qui leur ouvriront des portes. De plus, EDC cherchera activement des occasions de s’associer à des banques européennes et sud-africaines dans le cadre de leurs mécanismes de financement syndiqués pour les entreprises subsahariennes sélectionnées qui ont des intérêts au Canada ou sont ouvertes aux intérêts canadiens. « Riche de 70 ans d’expérience en financement international et d’un volume d’affaires de près de 100 milliards de dollars américains par année, EDC a le capital et l’expérience nécessaires pour traiter des transactions de toute envergure pour les entreprises subsahariennes», estime Jean-Bernard Ruggieri, le premier représentant en chef pour l’Afrique subsaharienne d’EDC. Tandis qu’EDC s’implante progressivement sur l’ensemble du continent africain, ses principaux secteurs d’intérêt sont les produits de base, l’infrastructure, les TIC, les technologies propres, le transport et l’agriculture. En outre, l’industrie légère ainsi que les soins de santé et les sciences de la vie sont des secteurs émergents dans la mire d’EDC à moyen terme. «Nous collaborons étroitement avec toute une gamme d’institutions financières telles que des banques internationales et sud-africaines, en plus de déployer nos efforts partout en Afrique avec l’aide du Service des délégués commerciaux du Canada», poursuit Jean Bernard Ruggieri. Pour lui, l’Afrique a d’immenses besoins d’infrastructures et un marché des prêts en pleine croissance. Dans ces conditions, EDC cherchera à générer des affaires d’une valeur globale de 10 milliards de dollars américains sur ce marché au cours des cinq prochaines années. Pathé TOURE |