chroniques
Cette étude est intitulée « Sénégal : performances et perspectives macroéconomiques ». Le directeur du CEFDL Dr Abdourahmane Sarr estime qu’un tel régime permettra également une politique monétaire plus active et plus propice au développement du marché financier.
Le CEFDL soutient par ailleurs que l’accélération de la croissance à court terme dépendra de la consommation privée localement orientée étant donnée une situation probable de sous-utilisation des capacités de production. « Une telle dynamique permettra à moyen terme d’accélérer la croissance par la productivité et l’investissement privé facilités par l’accès au crédit et par un Etat plus efficace car décentralisé et plus proche de populations à la base responsabilisées », note l’étude du CEFDL.
Ce centre d’études estime, sur un autre registre que des années d’interventionnisme d’Etat et de dépenses publiques en hausse pour soutenir l’économie n’ont pas donné la prospérité à la population sénégalaise. A cet égard, il recommande que « la taille et le champ des opérations de l’Etat central devraient être réduits pour donner plus d’espace à l’initiative privée et locale et permettre à la population de prendre son destin en main ».
Le risque souverain, poursuit le CEFDL, restera faible si le déficit budgétaire est davantage réduit et une politique d’endettement appropriée mise en place. « Cette politique devrait viser à réduire le risque de change et développer le marché financier tout en prenant en compte le coût de la dette », relève-t-on dans le rapport.
El Hadj Diakhaté
Le CEFDL soutient par ailleurs que l’accélération de la croissance à court terme dépendra de la consommation privée localement orientée étant donnée une situation probable de sous-utilisation des capacités de production. « Une telle dynamique permettra à moyen terme d’accélérer la croissance par la productivité et l’investissement privé facilités par l’accès au crédit et par un Etat plus efficace car décentralisé et plus proche de populations à la base responsabilisées », note l’étude du CEFDL.
Ce centre d’études estime, sur un autre registre que des années d’interventionnisme d’Etat et de dépenses publiques en hausse pour soutenir l’économie n’ont pas donné la prospérité à la population sénégalaise. A cet égard, il recommande que « la taille et le champ des opérations de l’Etat central devraient être réduits pour donner plus d’espace à l’initiative privée et locale et permettre à la population de prendre son destin en main ».
Le risque souverain, poursuit le CEFDL, restera faible si le déficit budgétaire est davantage réduit et une politique d’endettement appropriée mise en place. « Cette politique devrait viser à réduire le risque de change et développer le marché financier tout en prenant en compte le coût de la dette », relève-t-on dans le rapport.
El Hadj Diakhaté
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