Etat de la gouvernance en Afrique : la Fondation Mo Ibrahim relève l’amélioration du niveau global de gouvernance sur le continent et souligne certaines tendances préoccupantes

Mardi 30 Septembre 2014

L’Indice Ibrahim de la gouvernance africaine (IIAG) 2014 publié hier montre que le niveau global de gouvernance sur le continent africain a progressé entre 2009 et 2013. Toutefois, au cours des dix dernières années, les principaux moteurs de cette tendance généralement positive ont changé indique un communiqué parvenu à notre rédaction.


Mo Ibrahim dans son allocution lors de la conférence de Presse
Mo Ibrahim dans son allocution lors de la conférence de Presse
« Les résultats de l’IIAG 2014 interpellent notre perception de l’état de la gouvernance africaine. Le continent africain progresse, mais l’histoire est complexe et ne correspond pas nécessairement aux stéréotypes courants. Même si le tableau général a bonne allure, restons vigilants et ne cédons pas à la complaisance », a déclaré Mo Ibrahim, président de la Fondation Mo Ibrahim dans le texte.
‘’Au niveau des pays, les résultats de l’IIAG 2014 témoignent de la forte capacité de progression de plusieurs pays jusqu’ici sous-performant. Mais ils mettent aussi en évidence certaines fragilités parmi les pays du peloton de tête. Ainsi, les pays ayant enregistré la plus forte progression de ces cinq dernières années figurent dans la deuxième moitié du classement’’ mentionne le document.
‘’La Côte d’Ivoire, la Guinée et le Niger, notamment, ont depuis 2009 inversé une trajectoire initialement négative, pour se hisser en tête des pays ayant le plus progressé au cours des cinq dernières années. Cette évolution remarquable a été principalement tirée vers le haut par la catégorie Participation et Droits de l’Homme. Dans le même temps, les champions historiques - Maurice, le Cap-Vert, le Botswana, l’Afrique du Sud et les Seychelles - tout en conservant leur place dans le peloton de tête, enregistrent une dégradation de leurs résultats dans au moins une des quatre catégories, bien que leur parcours demeure globalement positif, ajoute la même source’’.
« Les résultats de l’IIAG 2014  montrent que les têtes de classe ne sauraient considérer leur position comme définitivement acquise. Au-delà, il reste  à faire en sorte que cette « dynamique africaine », dont tout un chacun se félicite, bénéficie réellement à l’ensemble des concitoyens de notre continent », a souligné Jay Naidoo, membre du Board de la Fondation Mo Ibrahim.
Ndeye Maguette Kébé
 
 
Actu-Economie


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