« En Afrique, près de 600 millions de personnes vivent encore sans électricité, » a rappelé le haut fonctionnaire onusien, dénonçant une fracture énergétique qui freine le Développement du continent.
M. Gatete a insisté sur le paradoxe africain : malgré une abondance de soleil, de vent, d’eau et de minerais critiques, le continent demeure l’un des moins électrifiés au monde. « Il n’est pas juste qu’un continent détenant plus de 30 % des réserves mondiales de lithium, cobalt et manganèse reste plongé dans le noir, » a-t-il affirmé.
Ces minerais sont essentiels à la fabrication de technologies propres telles que les batteries électriques, les panneaux solaires, les véhicules électriques. Pourtant, ils sont majoritairement exportés à l’état brut, privant l’Afrique de la valeur ajoutée industrielle.
Quatre leviers stratégiques pour accélérer la transition
Le responsable onusien a présenté quatre axes prioritaires pour transformer cette richesse naturelle en développement durable. Il a cité la valorisation des minerais verts africains, le renforcer les cadres réglementaires pour attirer les investissements privés, l’innovation dans l’électrification rurale avec la motorisation des fermes, des unités agroalimentaires et des Pme rurales et enfin le renforcement des partenariats mondiaux.
Il a soutenu qu’aucun pays ne peut atteindre l’Odd 7 (énergie propre et abordable pour tous) seul. En ce sens, M. Gatete a appelé à un rééquilibrage du coût du capital, qui reste, selon lui, plusieurs fois supérieur en Afrique qu’en Europe ou en Amérique du Nord. Il a exhorté à intensifier les coopérations Nord-Sud, Sud-Sud et intra-africaines, en insistant sur le transfert de technologies et la formation des compétences locales.
Pour lui, la transition énergétique ne devait pas se limiter à une question climatique : « Elle doit alimenter le développement, créer des emplois et rendre la dignité. Elle doit éclairer les foyers, mais aussi faire tourner les usines et transformer les économies. »
« Alors que la communauté internationale s’approche de 2030, le défi reste immense : transformer le potentiel énergétique africain en puissance économique durable, au service d’une croissance inclusive et décarbonée », a-t-il dit enfin.
Bassirou MBAYE
M. Gatete a insisté sur le paradoxe africain : malgré une abondance de soleil, de vent, d’eau et de minerais critiques, le continent demeure l’un des moins électrifiés au monde. « Il n’est pas juste qu’un continent détenant plus de 30 % des réserves mondiales de lithium, cobalt et manganèse reste plongé dans le noir, » a-t-il affirmé.
Ces minerais sont essentiels à la fabrication de technologies propres telles que les batteries électriques, les panneaux solaires, les véhicules électriques. Pourtant, ils sont majoritairement exportés à l’état brut, privant l’Afrique de la valeur ajoutée industrielle.
Quatre leviers stratégiques pour accélérer la transition
Le responsable onusien a présenté quatre axes prioritaires pour transformer cette richesse naturelle en développement durable. Il a cité la valorisation des minerais verts africains, le renforcer les cadres réglementaires pour attirer les investissements privés, l’innovation dans l’électrification rurale avec la motorisation des fermes, des unités agroalimentaires et des Pme rurales et enfin le renforcement des partenariats mondiaux.
Il a soutenu qu’aucun pays ne peut atteindre l’Odd 7 (énergie propre et abordable pour tous) seul. En ce sens, M. Gatete a appelé à un rééquilibrage du coût du capital, qui reste, selon lui, plusieurs fois supérieur en Afrique qu’en Europe ou en Amérique du Nord. Il a exhorté à intensifier les coopérations Nord-Sud, Sud-Sud et intra-africaines, en insistant sur le transfert de technologies et la formation des compétences locales.
Pour lui, la transition énergétique ne devait pas se limiter à une question climatique : « Elle doit alimenter le développement, créer des emplois et rendre la dignité. Elle doit éclairer les foyers, mais aussi faire tourner les usines et transformer les économies. »
« Alors que la communauté internationale s’approche de 2030, le défi reste immense : transformer le potentiel énergétique africain en puissance économique durable, au service d’une croissance inclusive et décarbonée », a-t-il dit enfin.
Bassirou MBAYE

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