chroniques
Dans ce cadre, le Comité de pilotage a réuni hier, 13 septembre à Dakar (Sénégal), lors d’un cocktail dînatoire, l’ensemble des parties prenantes qui œuvrent pour la mise en œuvre du programme autour du thème « Respecter, tenir la promesse mondiale : mettre fin aux mutilations génitales féminines en 2030 ».
La visite de ces bailleurs de Fonds effectuée dans la région de Kolda à été une occasion d’évaluer les résultats sur le terrain. « Pouvoir effectuer cette visite de terrain à été un moment très important pour nous les bailleurs de fonds afin de mieux comprendre les résultats atteints par ce programme qui met au cœur les droits humains en particulier ceux des femmes et des filles, ainsi que l’égalité de genre", a confié la porte-parole de ceux qu’on appelle les donateurs.
Loredana Magni, en l’occurrence indique que pendant la visite, ils ont eu la possibilité de discuter, en profondeur, avec les communautés locales, les leaders religieux, les chefs des villages, les groupements de femmes, les associations de jeunes, les acteurs de la chaine juridique, les acteurs de la santé, les institutions locales entre autres.
Par ailleurs, experte du département de la coopération au développement du ministère italien en charge des Affaires étrangères, Mme Magni, « vu le rôle crucial recouvert par les nouvelles générations pour l’abandon des pratiques néfastes, invite les acteurs à investir davantage dans leur éducation et leur renforcement de capacités ».
En ce sens, elle a sollicité le soutien du ministre Fatou Diane, en charge de la femme, à faciliter leur discussion avec le ministre de l’éducation nationale, « pour que les curricula scolaires soient renforcés en introduisant l’enseignement de modules tels que l’égalité des sexes, le danger des pratiques néfastes, les séquelles des mutilations génitales …etc dans toutes les écoles du Sénégal, surtout dans les zones rurales où ces pratiques sont plus fréquentes ».
Elle témoigne, après leur visite à Kolda, que le « programme a pu atteindre des résultats importants dans cette région frontalière où les coutumes et traditions sont toujours très ancrés ».
Pour sa part, nouvellement nommée ministre en charge de la femme, de la famille et de la protection des enfants, Fatou Diané a magnifié les efforts consentis par les donateurs et leur choix porté sur le Sénégal pour tenir leur deuxième réunion semestrielle.
Elle rappelle que ce programme conjoint appuie le gouvernement du Sénégal dans le renforcement du cadre institutionnel et l’amélioration de l’offre de services pour la prévention et la prise en charge des violences basées sur le genre et les mutilations génitales féminines.
Elle a réitéré l’engagement de l’Etat du Sénégal à renforcer son action dans le cadre de la protection des groupements vulnérables notamment les femmes et les filles et de la lutte contre les pratiques néfastes.
Suivant les orientations du Plan Sénégal émergent (Pse) et avec l’objectif de réduire la prévalence des mutilations génitales féminines, son département vient d’élaborer, dans une démarche participative et inclusive la stratégie nationale pour l’abandon des mutilations génitales féminines, assortie d’un plan d’actions quinquennal 2022-2026.
Par ailleurs, le coordonnateur résident du système des Nations unies au Sénégal a indiqué que l’on est honorée d’accueillir les représentants des pays donateurs du programme conjoint Unfpa-Unicef pour l’élimination des mutilations génitales féminines (Mgf).
L’ivoirien Siaka Coulibaly a rappelé dans la foulée que le programme conjoint Unfpa-Unicef apporte un appui technique et financier à 17 pays en Afrique et au Moyen Orient pour l’accélération de l’abandon total de toutes les formes de mutilations génitales féminines et soutient les efforts des pays pour mettre fin aux Mgf d’ici 2030.
Il a saisi l’occasion offerte par le cocktail dînatoire qui a réuni l’ensemble des acteurs pour « rappeler que selon les estimations, un nombre très important d’environ 1 million de filles et de femmes ont subi des Mgf".
En ce sens, il souligne que les indicateurs en appellent à une action urgente car les Mgf sont une pratique profondément ancrée dans certaines communautés qui affecte généralement les filles à un très jeune âge avec des conséquences néfastes pour leur santé, leur droit à l’intégrité physique et à la vie.
Les donateurs du programme conjoint Unfpa-Unicef sont nombreux selon la porte-parole Loredana Magni, mais ceux qui ont été représentés lors de cette visite de terrain au Sénégal sont l'Espagne, le Luxembourg, l'Islande, le Royaume-Uni, la Suède, l'Union européenne et l’Italie.
Bassirou MBAYE
La visite de ces bailleurs de Fonds effectuée dans la région de Kolda à été une occasion d’évaluer les résultats sur le terrain. « Pouvoir effectuer cette visite de terrain à été un moment très important pour nous les bailleurs de fonds afin de mieux comprendre les résultats atteints par ce programme qui met au cœur les droits humains en particulier ceux des femmes et des filles, ainsi que l’égalité de genre", a confié la porte-parole de ceux qu’on appelle les donateurs.
Loredana Magni, en l’occurrence indique que pendant la visite, ils ont eu la possibilité de discuter, en profondeur, avec les communautés locales, les leaders religieux, les chefs des villages, les groupements de femmes, les associations de jeunes, les acteurs de la chaine juridique, les acteurs de la santé, les institutions locales entre autres.
Par ailleurs, experte du département de la coopération au développement du ministère italien en charge des Affaires étrangères, Mme Magni, « vu le rôle crucial recouvert par les nouvelles générations pour l’abandon des pratiques néfastes, invite les acteurs à investir davantage dans leur éducation et leur renforcement de capacités ».
En ce sens, elle a sollicité le soutien du ministre Fatou Diane, en charge de la femme, à faciliter leur discussion avec le ministre de l’éducation nationale, « pour que les curricula scolaires soient renforcés en introduisant l’enseignement de modules tels que l’égalité des sexes, le danger des pratiques néfastes, les séquelles des mutilations génitales …etc dans toutes les écoles du Sénégal, surtout dans les zones rurales où ces pratiques sont plus fréquentes ».
Elle témoigne, après leur visite à Kolda, que le « programme a pu atteindre des résultats importants dans cette région frontalière où les coutumes et traditions sont toujours très ancrés ».
Pour sa part, nouvellement nommée ministre en charge de la femme, de la famille et de la protection des enfants, Fatou Diané a magnifié les efforts consentis par les donateurs et leur choix porté sur le Sénégal pour tenir leur deuxième réunion semestrielle.
Elle rappelle que ce programme conjoint appuie le gouvernement du Sénégal dans le renforcement du cadre institutionnel et l’amélioration de l’offre de services pour la prévention et la prise en charge des violences basées sur le genre et les mutilations génitales féminines.
Elle a réitéré l’engagement de l’Etat du Sénégal à renforcer son action dans le cadre de la protection des groupements vulnérables notamment les femmes et les filles et de la lutte contre les pratiques néfastes.
Suivant les orientations du Plan Sénégal émergent (Pse) et avec l’objectif de réduire la prévalence des mutilations génitales féminines, son département vient d’élaborer, dans une démarche participative et inclusive la stratégie nationale pour l’abandon des mutilations génitales féminines, assortie d’un plan d’actions quinquennal 2022-2026.
Par ailleurs, le coordonnateur résident du système des Nations unies au Sénégal a indiqué que l’on est honorée d’accueillir les représentants des pays donateurs du programme conjoint Unfpa-Unicef pour l’élimination des mutilations génitales féminines (Mgf).
L’ivoirien Siaka Coulibaly a rappelé dans la foulée que le programme conjoint Unfpa-Unicef apporte un appui technique et financier à 17 pays en Afrique et au Moyen Orient pour l’accélération de l’abandon total de toutes les formes de mutilations génitales féminines et soutient les efforts des pays pour mettre fin aux Mgf d’ici 2030.
Il a saisi l’occasion offerte par le cocktail dînatoire qui a réuni l’ensemble des acteurs pour « rappeler que selon les estimations, un nombre très important d’environ 1 million de filles et de femmes ont subi des Mgf".
En ce sens, il souligne que les indicateurs en appellent à une action urgente car les Mgf sont une pratique profondément ancrée dans certaines communautés qui affecte généralement les filles à un très jeune âge avec des conséquences néfastes pour leur santé, leur droit à l’intégrité physique et à la vie.
Les donateurs du programme conjoint Unfpa-Unicef sont nombreux selon la porte-parole Loredana Magni, mais ceux qui ont été représentés lors de cette visite de terrain au Sénégal sont l'Espagne, le Luxembourg, l'Islande, le Royaume-Uni, la Suède, l'Union européenne et l’Italie.
Bassirou MBAYE
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