
L’étude d’une trentaine de pages est intitulée « Efficience des dépenses publiques au Sénégal ». Elle a tenté d’évaluer ces dépenses dans cinq secteurs prioritaires que sont l’agriculture, les infrastructures routières, l’énergie, l’éducation et la santé. « Les résultats montrent que le Gouvernement a réalisé la meilleure performance dans le domaine des infrastructures routières, secteur dans lequel le comportement de l’Etat est proche de celui d’un producteur selon l’hypothèse néoclassique. de minimisation des coûts », ont concluent les auteurs.
En revanche, soulignent-ils, les dépenses publiques dans tous les autres secteurs sont davantage affectées par l’inefficience technique. Selon eux, en moyenne sur la période 2004-2013, le manque à gagner imputable à l’inefficience technique est évalué en moyenne à 9,7 tonnes de céréales pour l’agriculture, 19 mégawatts pour l’énergie, 21,8% sur le taux d’achèvement de la scolarité primaire et 2 années d’espérance de vie à la naissance.
El Hadj Diakhaté
En revanche, soulignent-ils, les dépenses publiques dans tous les autres secteurs sont davantage affectées par l’inefficience technique. Selon eux, en moyenne sur la période 2004-2013, le manque à gagner imputable à l’inefficience technique est évalué en moyenne à 9,7 tonnes de céréales pour l’agriculture, 19 mégawatts pour l’énergie, 21,8% sur le taux d’achèvement de la scolarité primaire et 2 années d’espérance de vie à la naissance.
El Hadj Diakhaté