Sur initiative de la Commission Economique pour l’Afrique des Nations Unies (CEA), le Comité intergouvernemental des Experts de l’Afrique de l’Ouest (CIE) s’est réuni à Dakar pour débattre des priorités pour le développement économique inclusif de nos Etats.
Avec comme thème : «les Profils pays de la CEA : des outils au service de la transformation structurelle des pays d'Afrique de l'Ouest », le ministre du Budget qui prenait part à la rencontre estime que dans un contexte international marqué par une croissance économique modérée voire faible, la sous-région affiche un dynamisme réel perceptible à travers l’amélioration de la situation économique et financière avec des taux de croissance de 5,6% dans la zone CEDEAO et de 6% dans l’UEMOA.
Toutefois, ce dynamisme des économies de la zone est sans doute, le résultat des efforts soutenus d’investissement dans les infrastructures socioéconomiques, l’amélioration du climat des affaires et les bonnes performances des productions agricole et minière réalisées dans la plupart des Etats membres, suite aux différentes réformes apportées par les dirigeants.
Toutefois, ce progrès qui demeure encore faible pour stimuler durablement l’emploi et le développement humain, semble aujourd’hui gravement menacé par la recrudescence de l’insécurité eu égard aux activités terroristes, notamment dans le nord Mali et au Nigéria.
Dans ces conditions, souligne-t-il, il faudrait redoubler d’efforts pour non seulement maintenir cette tendance mais aller au-delà si nous voulons accélérer le processus d’émergence dans lequel chacun de nos Etats s’est engagé.
Pour Birima Mangara des données fiables permettront aux pays de faire une meilleure planification socioéconomique et de suivre tout en évaluant les progrès réalisés. En outre, il indique que les profils pays aideront les pays à concentrer leurs énergies sur les politiques macro-économiques et sociales qui leur permettront de concrétiser la transformation structurelle de leurs économies.
Pathé TOURE
Avec comme thème : «les Profils pays de la CEA : des outils au service de la transformation structurelle des pays d'Afrique de l'Ouest », le ministre du Budget qui prenait part à la rencontre estime que dans un contexte international marqué par une croissance économique modérée voire faible, la sous-région affiche un dynamisme réel perceptible à travers l’amélioration de la situation économique et financière avec des taux de croissance de 5,6% dans la zone CEDEAO et de 6% dans l’UEMOA.
Toutefois, ce dynamisme des économies de la zone est sans doute, le résultat des efforts soutenus d’investissement dans les infrastructures socioéconomiques, l’amélioration du climat des affaires et les bonnes performances des productions agricole et minière réalisées dans la plupart des Etats membres, suite aux différentes réformes apportées par les dirigeants.
Toutefois, ce progrès qui demeure encore faible pour stimuler durablement l’emploi et le développement humain, semble aujourd’hui gravement menacé par la recrudescence de l’insécurité eu égard aux activités terroristes, notamment dans le nord Mali et au Nigéria.
Dans ces conditions, souligne-t-il, il faudrait redoubler d’efforts pour non seulement maintenir cette tendance mais aller au-delà si nous voulons accélérer le processus d’émergence dans lequel chacun de nos Etats s’est engagé.
Pour Birima Mangara des données fiables permettront aux pays de faire une meilleure planification socioéconomique et de suivre tout en évaluant les progrès réalisés. En outre, il indique que les profils pays aideront les pays à concentrer leurs énergies sur les politiques macro-économiques et sociales qui leur permettront de concrétiser la transformation structurelle de leurs économies.
Pathé TOURE