ENTRETIEN DU RÉSEAU ROUTIER NON-CLASSE : Un programme pilote de trois milliards de francs CFA mis en place pour 2017

La cérémonie de clôture d’une session de formation des formateurs sur l’entretien des ouvrages d’art dans les réalisations des pistes rurales, à l’initiative du Centre de formation et de perfectionnement des travaux publics (CFPTP), avec l’appui financier du FERA, a été une occasion pour Mamadou Thiaw d’insister sur une meilleure polarisation des infrastructures socio-économiques et une meilleure connectivité entre les zones de production et les marchés. Selon M. Thiaw, la démarche poursuivie par le PPC/PNDL constitue un puissant levier de génération d’emplois ruraux, par les techniques du cantonnage. Ce qui, à son avis, recoupe fortement les préoccupations du chef de l’État, Macky Sall, dans son invite à une territorialisation des actions publiques de développement. Le PPC/PNDL, a-t-il noté, a atteint sa vitesse de croisière avec des résultats probants. Ainsi, a fait savoir le secrétaire exécutif du PNDL, 27 communes ont finalisé leurs travaux pour un linéaire total de 537 km. « La mobilité de 160.440 habitants des 512 villages polarisés et répartis dans ces 27 communes a été améliorée avec une progression des indices routes. Le niveau d’avancement physique des travaux de pistes rurales est passé de 80 % à 89 %, pour un taux d’exécution financière de 74 % », a laissé entendre M. Thiaw.
De même, a renseigné le secrétaire exécutif du PNDL, 25 communes ont signé leurs conventions pour les infrastructures d’accompagnement, dont 36 plateformes multifonctionnelles, 15 magasins de stockage, 14 périmètres maraîchers, deux parcs à fourrières, un quai d’embarquement, un foirail et 11 marchés ruraux pour un montant global de 883.349.998 francs CFA dont 70 millions de francs CFA destinés au développement de 14 coopératives.
Pour sa part, Djibril Thiaw, directeur du Centre de formation et de perfection des travaux publics (CFPTP) a soutenu qu’il ne peut y avoir de développement sans équité territoriale. « Pour lutter contre la pauvreté, il faut restaurer cette équité territoriale qui passe par la réalisation d’infrastructures de base, particulièrement des pistes rurales et autres ouvrages pouvant faciliter la mobilité des personnes et des biens », a-t-il indiqué.
A.DIEYE.