La question a été soulevée pour la première fois il y a quelques mois, lorsque Standard Bank a révélé qu'il pourrait y avoir un problème avec les stocks de matières premières détenus dans les entrepôts en Chine, soi-disant en garantie des prêts accordés par sa filiale en Grande Bretagne. Il est apparu que ces stock de matières premières (initialement du minerai de fer et de cuivre) faisaient déjà l'objet de 2 voire 3 contrats de vente.
Le mois dernier, le groupe sud-africain a réalisé qu'un problème similaire et d'une ampleur plus importante était apparu avec les stocks d'aluminium détenus par elle dans des entrepôts portuaires de la province chinoise de Shandong. La particularité de ce scandale en perspective est qu'elle ne concerne pas que Standard Bank, dans la mesure où Industrial and Commercial Bank of China, la plus large banque chinoise, est son actionnaire à hauteur de 20%
Les autorités chinoises ont ouvert une enquête sur une entreprise désignée Decheng Mining, qui est soupçonnée d'avoir utilisé des faux documents afin d'obtenir plusieurs prêts sur la même garantie. Standard Bank a lancé une investigation afin d'évaluer ses pertes dans cette affaire. L'action de l'entreprise a reculé de 1,7% sur le Johannesburg Stock Exchange en fin de semaine dernière.
Certains analystes estiment que l'actualité de la banque n'est pas l'unique cause de ce plongeon. L’affaire de la fraude chinoise est intervenue en même temps que Barclays Africa annonçait être dans l'attente de résultats intérimaires (premier semestre 2014), en forte hausse. Une annonce qui a eu pour effet de susciter l'appétit de la plus part des investisseurs du secteur Banque.
D'autres analystes cités par les média sud-africains se montrent beaucoup plus inquiets. Selon eux, la confiance à accorder à Standard Bank par les investisseurs, dépendra désormais de l'ampleur du problème chinois, car désormais il semble certain que les données en provenance de ce pays pourraient ne pas être exactes, et par conséquent cacher des scandales encore plus graves et avec des pertes plus importantes.
Ecofin
Le mois dernier, le groupe sud-africain a réalisé qu'un problème similaire et d'une ampleur plus importante était apparu avec les stocks d'aluminium détenus par elle dans des entrepôts portuaires de la province chinoise de Shandong. La particularité de ce scandale en perspective est qu'elle ne concerne pas que Standard Bank, dans la mesure où Industrial and Commercial Bank of China, la plus large banque chinoise, est son actionnaire à hauteur de 20%
Les autorités chinoises ont ouvert une enquête sur une entreprise désignée Decheng Mining, qui est soupçonnée d'avoir utilisé des faux documents afin d'obtenir plusieurs prêts sur la même garantie. Standard Bank a lancé une investigation afin d'évaluer ses pertes dans cette affaire. L'action de l'entreprise a reculé de 1,7% sur le Johannesburg Stock Exchange en fin de semaine dernière.
Certains analystes estiment que l'actualité de la banque n'est pas l'unique cause de ce plongeon. L’affaire de la fraude chinoise est intervenue en même temps que Barclays Africa annonçait être dans l'attente de résultats intérimaires (premier semestre 2014), en forte hausse. Une annonce qui a eu pour effet de susciter l'appétit de la plus part des investisseurs du secteur Banque.
D'autres analystes cités par les média sud-africains se montrent beaucoup plus inquiets. Selon eux, la confiance à accorder à Standard Bank par les investisseurs, dépendra désormais de l'ampleur du problème chinois, car désormais il semble certain que les données en provenance de ce pays pourraient ne pas être exactes, et par conséquent cacher des scandales encore plus graves et avec des pertes plus importantes.
Ecofin