DHL estime que les entreprises africaines continuent de récolter les fruits de l’accord commercial entre les États-Unis et l’Afrique

Lundi 18 Août 2014

Tant la relation commerciale entre les États-Unis et l’Afrique que la loi dite African Growth and Opportunity Act (AGOA), accordant aux exportateurs africains un accès exempt de droits de douane au très lucratif marché américain, ont récemment fait l’objet d’un réexamen approfondi lors de l’édition 2014 du Forum sur la coopération commerciale et économique entre les États-Unis et l’Afrique subsaharienne indique un communiqué de DHL parvenu à notre rédaction .


DHL estime que les entreprises africaines continuent de récolter les fruits de l’accord commercial entre les États-Unis et l’Afrique
‘’Ce forum s’est tenu la semaine dernière à Washington, coïncidant ainsi avec le Sommet des dirigeants des États-Unis et  de l’Afrique organisé par le président Barack Obama’’ rappelle le texte.
Charles Brewer, directeur général de DHL Express Sub Saharan Africa déclare que depuis l’adoption de la loi AGOA en 2000, le groupe a enregistré une croissance significative de son volume d’affaires dans la région de l’Afrique subsaharienne en termes d’échanges commerciaux avec les États-Unis.
 ‘’Dans ce contexte, à l’instar de nombreux autres dirigeants mondiaux, il soutient l’appel à reconduire la loi AGOA  lorsqu’elle viendra à expiration l’an prochain’’ ajoute- t- on dans le communiqué.
« La réduction des barrières commerciales a engendré une multiplication importante des voies commerciales en Afrique, ce qui a eu un impact positif sur de nombreuses entreprises locales. En stimulant le commerce et les investissements entre le continent africain et les États-Unis, la loi African Growth and Opportunity Act (AGOA) a été l’un des facteurs clés de cette croissance’’. »
DHL a enregistré un accroissement significatif des échanges commerciaux entre l’Afrique subsaharienne et les États-Unis, ainsi qu’une croissance très positive l’année dernière.

M. Brewer évoque les chiffres publiés par l’AGOA, qui font état
d’importations américaines en provenance de la région de la Communauté de développement de l’Afrique australe (CDAA) d'une valeur de 8 468 millions de dollars pour l’année 2000 et d’une valeur de 19 869 millions de dollars pour l’année 2012. M. Brewer souligne que la loi AGOA permet à près de 40 pays d’Afrique subsaharienne de bénéficier d’avantages concrets, dont notamment l’accès au  marché américain en franchise de droits et sans contingentement pour certaines gammes de produits.
« La législation AGOA a facilité le commerce entre l’Afrique subsaharienne et les États-Unis en permettant les échanges tout en favorisant avec succès l’intégration de l’Afrique subsaharienne dans l’économie mondiale. Grâce à ces conditions commerciales favorables, la région a également pu exploiter au maximum les possibilités disponibles et augmenter le volume de ses exportations », précise M. Brewer.
Ndeye Maguette Kébé








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