Nous avons fait le constat, hier, au niveau du marché de Thiaroye gare, un des plus grands centres commerciaux du pays.12 heures au marché de Thiaroye, les ruelles sont animées. Impossible d’y circuler aisément malgré la forte canicule. Sur le grand espace réservé aux vendeurs d’oignons, les clients affluent de toutes parts. Et c’est l’oignon local qui est présent partout en grande quantité. Ce qui n’augure rien de bon pour les nombreux les clients, à cause de sa cherté. Khady Séne, restauratrice habitant Hlm, venue s’approvisionner rut dans les brancards : «L’oignon local est vraiment cher. Mais on n’a pas le choix, nous restauratrices. Nous devons l’acheter pour pouvoir satisfaire nos clients. A la veille de la fête de Korité, le prix du kilogramme de l’oignon était échangé contre 300 francs mais aujourd’hui c’est 375 voire 400 francs. C’est trop». Et Aliou Konté, un autre client, de renchérir pour tirer sur les producteurs d’oignons locaux : «Acheter le kilo de l’oignon local à 400 francs est anormal. Les producteurs sénégalais avaient dit tout haut qu’ils ont une quantité suffisante pour satisfaire la demande et vendre à moindre coût. Ce qui est faux car on en souffre de leurs prix chers».
Du côté des commerçants, on indexe la cherté du produit chez leurs fournisseurs avec notamment la fin de la campagne de la commercialisation de l’oignon local. «Ce ne sont pas les commerçants qui augmentent délibérément les prix. On vend selon les prix d’achat fixés par nos fournisseurs. On achète l’oignon à 350 francs le kilogramme, donc on est obligé de le revendre à 375 francs pour s’en sortir», se dédouane Khadim Mbaye. Et de poursuivre : «L’autre problème est lié à la fin de la campagne de la commercialisation de l’oignon local qui va coïncider avec la levée de la mesure du gel des importations d’oignon le 31 août prochain».
L’alternative préconisée par les vendeurs d’oignons pour baisser les prix, c’est la levée de la mesure de l’arrêt de l’importation de l’oignon. D’après encore Khadim Mbaye «la production est insuffisante pour satisfaire la demande. Il faut donc que l’oignon importé vienne sur le marché pour que les prix baissent». Sans quoi, prévient le commerçant, il y aura toujours une tyrannie sur les prix.
http://www.walf-groupe.com
Du côté des commerçants, on indexe la cherté du produit chez leurs fournisseurs avec notamment la fin de la campagne de la commercialisation de l’oignon local. «Ce ne sont pas les commerçants qui augmentent délibérément les prix. On vend selon les prix d’achat fixés par nos fournisseurs. On achète l’oignon à 350 francs le kilogramme, donc on est obligé de le revendre à 375 francs pour s’en sortir», se dédouane Khadim Mbaye. Et de poursuivre : «L’autre problème est lié à la fin de la campagne de la commercialisation de l’oignon local qui va coïncider avec la levée de la mesure du gel des importations d’oignon le 31 août prochain».
L’alternative préconisée par les vendeurs d’oignons pour baisser les prix, c’est la levée de la mesure de l’arrêt de l’importation de l’oignon. D’après encore Khadim Mbaye «la production est insuffisante pour satisfaire la demande. Il faut donc que l’oignon importé vienne sur le marché pour que les prix baissent». Sans quoi, prévient le commerçant, il y aura toujours une tyrannie sur les prix.
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