
Des enseignants-chercheurs de l’Ucad qui sont regroupés au sein du Gri-covid-19-arces, disent niet au confinement total au Sénégal. « D’après nos estimations, en cas de confinement total au Sénégal, l’année 2020 connaitrait une récession économique de -9,9% par rapport au Produit intérieur brut (Pib) de 2019, c’est-à-dire 1 485 milliards de francs Cfa de baisse du Pib », indiquent les chercheurs sénégalais.
Aussi, ajoutent-ils dans la foulée, le Sénégal dans un scénario de confinement total d’un mois, d’après leurs estimations, se retrouverait à -9,9% de récession avec un taux d’activité de 33,64%. La perte fiscale, selon eux, serait ainsi de 297 milliards ou 7,4% du budget 2020 et le secteur informel subirait une perte de revenu de 594 milliards.
Dans le même sens, « le coût économique total d’un mois de confinement total pour le Sénégal serait supérieur à 2 485 milliards Cfa (16,56% du Pib) et aurait son corollaire en termes de chômeurs, d’augmentation de la pauvreté et d’instabilité sociale et politique ».
Par ailleurs, confient-ils, des conséquences sociales graves vont affecter le secteur informel qui représente 96,4% des emplois. Aussi, ils relèvent que compte tenu de sa place dans l’économie et de son caractère précaire, le secteur informel risque de générer un chômage massif et plus de pauvreté, lesquels vont favoriser la propagation de pathologies diverses.
Bassirou MBAY
Aussi, ajoutent-ils dans la foulée, le Sénégal dans un scénario de confinement total d’un mois, d’après leurs estimations, se retrouverait à -9,9% de récession avec un taux d’activité de 33,64%. La perte fiscale, selon eux, serait ainsi de 297 milliards ou 7,4% du budget 2020 et le secteur informel subirait une perte de revenu de 594 milliards.
Dans le même sens, « le coût économique total d’un mois de confinement total pour le Sénégal serait supérieur à 2 485 milliards Cfa (16,56% du Pib) et aurait son corollaire en termes de chômeurs, d’augmentation de la pauvreté et d’instabilité sociale et politique ».
Par ailleurs, confient-ils, des conséquences sociales graves vont affecter le secteur informel qui représente 96,4% des emplois. Aussi, ils relèvent que compte tenu de sa place dans l’économie et de son caractère précaire, le secteur informel risque de générer un chômage massif et plus de pauvreté, lesquels vont favoriser la propagation de pathologies diverses.
Bassirou MBAY