Côte d’Ivoire : L’activité économique de 2019 moins forte que celle de 2018

Jeudi 31 Décembre 2020

La croissance de l’activité économique de la Côte d’Ivoire a été moins forteen 2019. Selon la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao) qui dévoile les chiffres liés à la balance des paiements et la position extérieure globale, le Produit intérieur brut (Pib) du pays a enregistré, en termes réels, une progression de 6,2%, après 6,9% en 2018.


La croissance de l’activité économique de la Côte d’Ivoire a été moins forte en 2019.Telle est la révélation de la Bceao qui livre les données relatives à la balance des paiements et la position extérieure globale de la Côte d’Ivoire au titre de l’année 2019 où le Pib du pays a enregistré une progression de 6,2% après 6,9% en 2018.

Dans ce contexte, la Banque centrale note qu’après un solde global positif de 284,6 milliards un an plus tôt, les paiements extérieurs se sont soldés, en 2019, par un excédent de 477,7 milliards.En particulier, la balance des transactions courantes a enregistré un déficit, de 790,3 milliards (-2,3% du Pib), plus faible que celui de 2018 qui a été de 1.268,9 milliards (-3,9% du Pib), en relation avec l’amélioration de la balance commerciale des biens.

A l’en croire, le solde excédentaire de la balance des biens a,en effet, augmenté de 50,9%, en lien avec la hausse, en valeur, des exportations (+779,5 milliards) plus forte que celle des importations (+156,6 milliards). Le déficit des services, confie-t-elle, s’est creusé de 2,7% en 2019, en relation, notamment, avec la hausse du fret de marchandises, des services techniques, liés au commerce et autres services aux entreprises et la construction.

Le déficit du revenu primaire et celui du revenu secondaire se sont aggravés
S’agissant du déficit du revenu primaire, la Bceao révèle qu’il s’est aggravé de 8,9%, en passant de 904,9 milliards en 2018 à 985,8 milliards de francs Cfaen 2019, du fait de la hausse des revenus d’investissements consécutive à l’augmentation des passifs financiers de l’économie vis-à-vis de l’étranger.

Quant au revenu secondaire, la Bceao fait savoir que son déficit s’est accru de 9,2% par rapport à 2018. Cette aggravation du déficit, explique-t-elle, est liée essentiellement à la progression des transferts personnels, principalement les fonds émis par les travailleurs migrants.

Amélioration de 24,4%du solde du compte de capital
Par ailleurs, l’institution souligne que pour ce qui est du solde positif du compte de capital, il s’est amélioré de 24,4%, grâce à l’augmentation des dons projets reçus par l’Administration publique au cours de l’année. Le compte financier, sous la présentation optique Bceao, affiche un solde négatif de 1.164,2 milliards, après celui de 1.471,1 milliards en 2018, renseigne-t-elle.

Dans la foulée, la Banque centrale ajoute qu’il ressort ainsi un accroissement net, plus faible, des engagements de l’économie vis-à-vis de l’étranger en 2019 par rapport à l’année 2018. Cette évolution, d’après la même, s’explique notamment par le recul des flux financiers entrants au titre des investissements de portefeuille. Toutefois, précise la Bceao enfin, les investissements directs étrangers et les autres investissements ont augmenté en 2019 par rapport à 2018.
Bassirou MBAYE
 
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