
M. Kane animait une communication sur le thème « la lutte contre la corruption au Sénégal », entrant dans le cadre de la rencontre mensuelle de débats et de réflexions dénommée « Les samedis de l’économie » organisée par la Fondation Rosa Luxemburg et l’ONG ARCADE basée à Dakar.
« La première entrave est le système politique qui est clientéliste », affirme-t-il. Selon M. Kane, ce système mérite d’être refondu si on veut lutter efficacement contre la corruption au Sénégal. Il a par ailleurs pointé du doigt la question des valeurs au Sénégal qui constitue une autre entrave de taille dans la croisade contre le fléau de la corruption. « Le défi sénégalais est fondamentalement moral », affirme M. Kane pour qui le rapport des citoyens avec l’argent est à l’origine de la corruption au Sénégal. A ce niveau, il a déploré « la transformation des valeurs intermédiaires en valeurs finales ».
Le responsable du programme Gouvernance d’OXFAM a préconisé comme cadre d’action de la lutte contre la corruption, un système national d’intégrité (SNI) avec comme piliers essentiels le développement durable, l’Etat de droit et la qualité de vie. « A coté de ce système, il faut un pacte d’intégrité », suggère encore M. Kane.
Selon lui, malgré l’arsenal juridique et institutionnel impressionnant mis en place au Sénégal, la lutte contre la corruption demeure encore inefficace.
Le conférencier a, sur un autre registre souligné un certain nombre d’effets négatifs du fléau de la corruption. Selon lui, la corruption favorise des investissements improductifs, détermine les ressources nationales au profit d’une minorité et porte atteinte aux droits humains.
El Hadj Diakhaté
« La première entrave est le système politique qui est clientéliste », affirme-t-il. Selon M. Kane, ce système mérite d’être refondu si on veut lutter efficacement contre la corruption au Sénégal. Il a par ailleurs pointé du doigt la question des valeurs au Sénégal qui constitue une autre entrave de taille dans la croisade contre le fléau de la corruption. « Le défi sénégalais est fondamentalement moral », affirme M. Kane pour qui le rapport des citoyens avec l’argent est à l’origine de la corruption au Sénégal. A ce niveau, il a déploré « la transformation des valeurs intermédiaires en valeurs finales ».
Le responsable du programme Gouvernance d’OXFAM a préconisé comme cadre d’action de la lutte contre la corruption, un système national d’intégrité (SNI) avec comme piliers essentiels le développement durable, l’Etat de droit et la qualité de vie. « A coté de ce système, il faut un pacte d’intégrité », suggère encore M. Kane.
Selon lui, malgré l’arsenal juridique et institutionnel impressionnant mis en place au Sénégal, la lutte contre la corruption demeure encore inefficace.
Le conférencier a, sur un autre registre souligné un certain nombre d’effets négatifs du fléau de la corruption. Selon lui, la corruption favorise des investissements improductifs, détermine les ressources nationales au profit d’une minorité et porte atteinte aux droits humains.
El Hadj Diakhaté