Le Conseil national de la jeunesse du Sénégal s’est montré clair et s’est fait entendre hier, à l’occasion du Conseil présidentiel pour l’insertion et l’emploi des jeunes tenu au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio.
« L’analyse de nos différentes auditions dans les institutions telles que le Haut conseil des collectivités territoriales, le Conseil économique social et environnemental, nos différentes rencontres avec les programmes et agences et les rapports de nos différentes consultations populaires organisées dans toutes les régions du Sénégal sur les opportunités économiques, l’emploi, l’insertion et la migration irrégulière révèlent que la jeunesse sénégalaise est confrontée à de nombreux problèmes », confie Khadim Diop au président de la République.
Le président du Conseil national de jeunesse souligne dans la foulée, parmi leurs problèmes, l’inadéquation entre la formation et l’offre d’emploi, le manque d’infrastructures pour répondre aux besoins de la formation professionnelle des jeunes dans les régions et départements, la rareté d’un travail décent pour les jeunes diplômés des universités et des écoles de formation ainsi que la précarité des emplois dans les secteurs de la presse, du sport et de la culture.
Khadim Diop a révélé au président Macky Sall un tas de problèmes notamment les lourdeurs administratives dans le cadre de la création d’entreprise formelle, la problématique d’accès au foncier entre autres. Aussi, dit-il, « nous représentons plus de 65% de la population et aujourd’hui, dans les instances de prise de décisions, nous sommes à moins de 2% ».
Selon lui, la voix et les préoccupations des jeunes ne sont pas suffisamment prises en compte dans l’élaboration et la mise en œuvre des dispositifs pour l’emploi et l’insertion. D’où, souligne-t-il, « la nécessité pour l’Etat d’appliquer la charte africaine de la jeunesse que le Sénégal a ratifiée depuis 2009 ».
Dans le même sillage, le président du Conseil national de la jeunesse relève enfin la marginalisation des jeunes qui évoluent dans les secteurs informels de l’économie tels que les marchands ambulants, les conducteurs de moto Diakarta, les ouvriers agricoles, les tailleurs, les maçons, les cordonniers, les mécaniciens, les femmes de ménages, les techniciens de surface, les pêcheurs qui, d’après lui, ne bénéficient pas souvent d’un encadrement technique et financier des projets et programmes sur l’employabilité et l’emploi des jeunes.
Bassirou MBAYE
« L’analyse de nos différentes auditions dans les institutions telles que le Haut conseil des collectivités territoriales, le Conseil économique social et environnemental, nos différentes rencontres avec les programmes et agences et les rapports de nos différentes consultations populaires organisées dans toutes les régions du Sénégal sur les opportunités économiques, l’emploi, l’insertion et la migration irrégulière révèlent que la jeunesse sénégalaise est confrontée à de nombreux problèmes », confie Khadim Diop au président de la République.
Le président du Conseil national de jeunesse souligne dans la foulée, parmi leurs problèmes, l’inadéquation entre la formation et l’offre d’emploi, le manque d’infrastructures pour répondre aux besoins de la formation professionnelle des jeunes dans les régions et départements, la rareté d’un travail décent pour les jeunes diplômés des universités et des écoles de formation ainsi que la précarité des emplois dans les secteurs de la presse, du sport et de la culture.
Khadim Diop a révélé au président Macky Sall un tas de problèmes notamment les lourdeurs administratives dans le cadre de la création d’entreprise formelle, la problématique d’accès au foncier entre autres. Aussi, dit-il, « nous représentons plus de 65% de la population et aujourd’hui, dans les instances de prise de décisions, nous sommes à moins de 2% ».
Selon lui, la voix et les préoccupations des jeunes ne sont pas suffisamment prises en compte dans l’élaboration et la mise en œuvre des dispositifs pour l’emploi et l’insertion. D’où, souligne-t-il, « la nécessité pour l’Etat d’appliquer la charte africaine de la jeunesse que le Sénégal a ratifiée depuis 2009 ».
Dans le même sillage, le président du Conseil national de la jeunesse relève enfin la marginalisation des jeunes qui évoluent dans les secteurs informels de l’économie tels que les marchands ambulants, les conducteurs de moto Diakarta, les ouvriers agricoles, les tailleurs, les maçons, les cordonniers, les mécaniciens, les femmes de ménages, les techniciens de surface, les pêcheurs qui, d’après lui, ne bénéficient pas souvent d’un encadrement technique et financier des projets et programmes sur l’employabilité et l’emploi des jeunes.
Bassirou MBAYE