Selon le ministre des Finances et du Budget, il s’agit, en effet, d’un sujet majeur qui suscite l’attention des plus hauts dirigeants à travers le monde. Il a expliqué que le contexte mondial actuel est caractérisé par une accélération du processus de transformation numérique de l’environnement économique et social, dans lequel l’Intelligence Artificielle joue un rôle crucial.
«La Conférence de ce jour vient donc à point nommé. En effet, l’Intelligence Artificielle permet, de plus en plus, aux machines de reproduire des tâches habituellement réalisées par l’être humain. Ces activités peuvent aller de l’accomplissement de gestes simples à la réalisation de prévisions d'événements futurs avec des degrés de rapidité et de précision qui défient l’entendement », a déclaré Cheikh DIBA. Ainsi, a-t-il dit, cette technologie offre aux organisations publiques et privées des outils innovants permettant l’accélération de la production et l’amélioration de la qualité des services. Son impact se fait sentir particulièrement dans le secteur économique et financier à travers l’innovation, la croissance de la productivité et l’aide à la prise de décision.
Dans ce contexte, note M. DIBA, et traduisant leur vision en la matière, plusieurs Etats membres de l’Uemoa ont créé un environnement propice au développement et à l’intégration de solutions innovantes, à travers l’adoption de stratégies nationales d’Intelligence artificielle ou de transformation numérique. L’objectif visé, explique le ministre des Finances , étant de renforcer l'efficacité de leurs administrations publiques et d’améliorer les conditions de vie de leurs populations, notamment par la promotion et l’adoption de l’Intelligence artificielle dans les secteurs à fort impact socio-économique tels que l’agriculture, l’éducation, la santé et les services publics.
A son avis, ces transformations devraient également conduire à des changements structurels majeurs susceptibles, entre autres, d’accélérer la digitalisation des procédures administratives et de valoriser les données massives, notamment dans les domaines de la recherche, de la conception et de l’évaluation des politiques publiques.
Pour sa part, rappelle Cheikh DIBA , le Sénégal a marqué sa volonté d’investir dans l’édification d’infrastructures numériques de dernière génération, à travers sa nouvelle stratégie du numérique dénommée «New Deal technologique », lancée le 24 février 2025 par le Chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Il a rappelé que les points majeurs de cette stratégie portent notamment sur la souveraineté numérique pour garantir l'indépendance technologique, la protection des données et la résilience des infrastructures stratégiques ; la digitalisation des services publics pour moderniser l'administration en dématérialisant les services, en simplifiant les démarches et en améliorant l'expérience usager ; le développement de l'économie numérique afin d’accélérer la transformation économique en favorisant l'innovation, l'entrepreneuriat technologique et l'investissement dans les secteurs stratégiques du numérique.
Outre sa stratégie nationale de transformation numérique, renseigne le ministre des Finances , le Sénégal s’inscrit dans l’initiative dénommée Alliance « Smart Africa », portée par quarante pays du continent afin d’accélérer le développement socio-économique durable à travers l’accès abordable à l’internet haut débit et l’utilisation des technologies de l’information et de la communication.
New Deal technologique
Il se réjouit de constater que les Banques centrales africaines, à l’instar de leurs consœurs des autres régions du monde, ont pris la pleine mesure du rôle important que peut jouer l'Intelligence artificielle dans l’accomplissement de leurs missions fondamentales, notamment celles de la politique monétaire, de la stabilité financière et du financement des économies. Selon Cheikh DIBA , l’utilisation de l’intelligence artificielle devrait permettre d’affiner les analyses, notamment sur les risques économiques et financiers et ainsi permettre un soutien accru dans le financement des économies.
Il affirmé qu’une gouvernance solide devrait permettre de tirer le maximum de bénéfice de cet outil, tant en assurant l’intégrité en matière de traitement des informations et leur utilisation. «Ces objectifs ne peuvent être atteints sans un engagement fort des différents acteurs de l’écosystème bancaire et financier. Les Banques centrales, en leur qualité d’institut d’émission, de régulateur et d’autorité de supervision, devraient impulser cette nouvelle dynamique en vue de renforcer un système bancaire et financier solide et innovant, à même de mieux répondre aux attentes des Etats et des populations », a confié le ministre des Finances .
Adou FAYE
«La Conférence de ce jour vient donc à point nommé. En effet, l’Intelligence Artificielle permet, de plus en plus, aux machines de reproduire des tâches habituellement réalisées par l’être humain. Ces activités peuvent aller de l’accomplissement de gestes simples à la réalisation de prévisions d'événements futurs avec des degrés de rapidité et de précision qui défient l’entendement », a déclaré Cheikh DIBA. Ainsi, a-t-il dit, cette technologie offre aux organisations publiques et privées des outils innovants permettant l’accélération de la production et l’amélioration de la qualité des services. Son impact se fait sentir particulièrement dans le secteur économique et financier à travers l’innovation, la croissance de la productivité et l’aide à la prise de décision.
Dans ce contexte, note M. DIBA, et traduisant leur vision en la matière, plusieurs Etats membres de l’Uemoa ont créé un environnement propice au développement et à l’intégration de solutions innovantes, à travers l’adoption de stratégies nationales d’Intelligence artificielle ou de transformation numérique. L’objectif visé, explique le ministre des Finances , étant de renforcer l'efficacité de leurs administrations publiques et d’améliorer les conditions de vie de leurs populations, notamment par la promotion et l’adoption de l’Intelligence artificielle dans les secteurs à fort impact socio-économique tels que l’agriculture, l’éducation, la santé et les services publics.
A son avis, ces transformations devraient également conduire à des changements structurels majeurs susceptibles, entre autres, d’accélérer la digitalisation des procédures administratives et de valoriser les données massives, notamment dans les domaines de la recherche, de la conception et de l’évaluation des politiques publiques.
Pour sa part, rappelle Cheikh DIBA , le Sénégal a marqué sa volonté d’investir dans l’édification d’infrastructures numériques de dernière génération, à travers sa nouvelle stratégie du numérique dénommée «New Deal technologique », lancée le 24 février 2025 par le Chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Il a rappelé que les points majeurs de cette stratégie portent notamment sur la souveraineté numérique pour garantir l'indépendance technologique, la protection des données et la résilience des infrastructures stratégiques ; la digitalisation des services publics pour moderniser l'administration en dématérialisant les services, en simplifiant les démarches et en améliorant l'expérience usager ; le développement de l'économie numérique afin d’accélérer la transformation économique en favorisant l'innovation, l'entrepreneuriat technologique et l'investissement dans les secteurs stratégiques du numérique.
Outre sa stratégie nationale de transformation numérique, renseigne le ministre des Finances , le Sénégal s’inscrit dans l’initiative dénommée Alliance « Smart Africa », portée par quarante pays du continent afin d’accélérer le développement socio-économique durable à travers l’accès abordable à l’internet haut débit et l’utilisation des technologies de l’information et de la communication.
New Deal technologique
Il se réjouit de constater que les Banques centrales africaines, à l’instar de leurs consœurs des autres régions du monde, ont pris la pleine mesure du rôle important que peut jouer l'Intelligence artificielle dans l’accomplissement de leurs missions fondamentales, notamment celles de la politique monétaire, de la stabilité financière et du financement des économies. Selon Cheikh DIBA , l’utilisation de l’intelligence artificielle devrait permettre d’affiner les analyses, notamment sur les risques économiques et financiers et ainsi permettre un soutien accru dans le financement des économies.
Il affirmé qu’une gouvernance solide devrait permettre de tirer le maximum de bénéfice de cet outil, tant en assurant l’intégrité en matière de traitement des informations et leur utilisation. «Ces objectifs ne peuvent être atteints sans un engagement fort des différents acteurs de l’écosystème bancaire et financier. Les Banques centrales, en leur qualité d’institut d’émission, de régulateur et d’autorité de supervision, devraient impulser cette nouvelle dynamique en vue de renforcer un système bancaire et financier solide et innovant, à même de mieux répondre aux attentes des Etats et des populations », a confié le ministre des Finances .
Adou FAYE