Le gouvernement américain a beau jeu de dénoncer certains accords commerciaux préférentiels, accusés de phagocyter l’emploi aux États-Unis, la Loi sur la croissance et les opportunités économiques en Afrique (AGOA) porte essentiellement sur les ressources naturelles et des produits à faible valeur ajoutée, qui n’ont que peu ou pas d’effets sur le marché du travail américain.
Il paraît donc peu probable que l’AGOA pâtisse des mesures éventuellement prises par les États-Unis. L’AGOA est un maillon essentiel des relations commerciales Afrique-États-Unis, les pays subsahariens qualifiés bénéficiant d’un accès élargi au marché américain. Le cadre couvre plus de 7 400 lignes tarifaires, parmi lesquelles le café, les produits alimentaires, le textile et certains vêtements.
Le renouvellement de l’accord, intervenu en 2015, laisse espérer que ce cadre continuera de soutenir les exportations non pétrolières et la diversification des exportations africaines au cours des dix prochaines années. Entre 2000 et 2015, les exportations en provenance de l’Afrique subsaharienne au titre de l’AGOA ont été multipliées par trois, de 1.4 à 4.1 milliards USD.
Pathé TOURE
Il paraît donc peu probable que l’AGOA pâtisse des mesures éventuellement prises par les États-Unis. L’AGOA est un maillon essentiel des relations commerciales Afrique-États-Unis, les pays subsahariens qualifiés bénéficiant d’un accès élargi au marché américain. Le cadre couvre plus de 7 400 lignes tarifaires, parmi lesquelles le café, les produits alimentaires, le textile et certains vêtements.
Le renouvellement de l’accord, intervenu en 2015, laisse espérer que ce cadre continuera de soutenir les exportations non pétrolières et la diversification des exportations africaines au cours des dix prochaines années. Entre 2000 et 2015, les exportations en provenance de l’Afrique subsaharienne au titre de l’AGOA ont été multipliées par trois, de 1.4 à 4.1 milliards USD.
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