« Les conséquences sont énormes », ajoute la directrice du FMI. A titre d'exemple, elle estime que ces dernières années, l’investissement direct étranger au Sénégal a avoisiné 2 % du Produit intérieur brut (PIB). « C’est bien moins que les 7 % du PIB enregistrés dans beaucoup de pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire d’Afrique subsaharienne », avance la directrice du FMI. A ses yeux, il serait important d’élargir la portée des réformes réglementaires qui ont débuté afin d’attirer un investissement étranger indispensable. « Il convient aussi, recommande-t-elle, de soutenir la création des petites et moyennes entreprises afin que les jeunes puissent obtenir des emplois productifs dans le secteur formel ».
Sur un autre registre, le DG du FMI a recommandé aux autorités sénégalaises de mieux partager les bienfaits de la croissance. « Il n’est pas suffisant de réaliser un taux de croissance élevé. Il est nécessaire de mettre en œuvre une politique sociale préventive afin de développer le capital humain et de veiller à ce que la croissance profite au plus grand nombre », a-t-elle laissé entendre. A ses yeux, cette stratégie doit s’attacher à créer des opportunités pour une population jeune en croissance rapide et pour les femmes.
El Hadj Diakhaté
Sur un autre registre, le DG du FMI a recommandé aux autorités sénégalaises de mieux partager les bienfaits de la croissance. « Il n’est pas suffisant de réaliser un taux de croissance élevé. Il est nécessaire de mettre en œuvre une politique sociale préventive afin de développer le capital humain et de veiller à ce que la croissance profite au plus grand nombre », a-t-elle laissé entendre. A ses yeux, cette stratégie doit s’attacher à créer des opportunités pour une population jeune en croissance rapide et pour les femmes.
El Hadj Diakhaté