
En effet, pour ce qui est de la facilité des affaires, le Sénégal a obtenu un score de 53,78% en 2018 et 54,15% en 2019.
Pour ce qui est des réformes entreprises, le rapport constate que le Sénégal n’a pas fait de miracles. En 2018, le rapport note que 5 réformes ont été entreprises et en 2019, seulement 2 réformes ont été faites. C’est sans doute là que la différence a été faite par le Togo qui coiffe le Sénégal dans la Zone Uemoa. En effet si nos autorités à cause du calendrier électoral, n’ont pas osé faire les réformes majeures qui devaient être faites, dans le même temps, le Togo a été classé meilleurs réformateurs en Afrique de l’Ouest et deuxième réformateur en Afrique. Ce bond significatif du Togo fait qu’au finish, il coiffe le Sénégal.
De façon générale, on note que Maurice rejoint les 20 pays en tête du classement cette année. C’est le pays d’Afrique subsaharienne le mieux classé. Arrivent ensuite le Rwanda (29e) et le Kenya (61e). À l’inverse, le Soudan du Sud (185e), l’Érythrée (189e) et la Somalie (190e) occupent les dernières places du classement.
Parmi les autres poids lourds économiques de la région, la République démocratique du Congo ressort au 184e rang, derrière l’Éthiopie (159e), le Nigéria (146e), la Tanzanie (144e), le Soudan (162e) et l’Ouganda (127e).
La région obtient ses meilleurs résultats dans le domaine de la création d’entreprise (122e). Le Rwanda fait partie des pays les plus avancés du monde en termes de transfert de propriété (2e rang du classement) et d’obtention de prêts (3e). Grâce à l’efficacité de son registre foncier, sept jours suffisent pour concrétiser une mutation, qui revient à 0,1 % seulement de la valeur du bien, comme en Nouvelle-Zélande.
L’Afrique subsaharienne affiche en revanche des contreperformances pour le raccordement à l’électricité (145e), le commerce transfrontalier (139e) et le transfert de propriété (131e). Il faut en moyenne 112 jours pour obtenir un raccordement électrique permanent au réseau, contre 86 jours en moyenne dans le reste du monde.
La présente édition du rapport Doing Business marque la sixième année consécutive que l’Afrique subsaharienne affiche le plus grand nombre de réformes réglementaires facilitant les affaires. Un tiers des réformes recensées par Doing Business 2019 dans le monde ont eu lieu dans des pays d’Afrique subsaharienne. Avec un total de 107 réformes, cette région détient le record mondial pour la troisième année consécutive. En outre, cette année marque également un record en termes de nombre de pays ayant engagé des réformes : 40 des 48 économies de la région ont mis en œuvre au moins une réforme, contre 37 pour le record précédent il y a deux ans.
Avec 27 réformes, c’est dans le domaine de l’exécution des contrats que le plus grand nombre de réformes ont été mises en œuvre dans la région, suivi par la création d’entreprise (17 réformes) et le transfert de propriété (13).
En 2017, les 17 États Parties de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) ont adopté un Acte uniforme relatif à la médiation, qui vient pallier le vide législatif qui existait dans la plupart des États membres de l’OHADA sur la médiation comme mode amiable de règlement des différends.
Quatre pays d’Afrique subsaharienne, le Togo, le Kenya, la Côte d'Ivoire et le Rwanda, figurent dans la liste des 10 pays les plus réformateurs cette année. Sur les 12 derniers mois, ces pays ont mis en œuvre 23 réformes au total.
Parmi les changements introduits cette année, on note que l’indicateur «distance de la frontière» a été renommé «facilité de faire des affaires», afin de mieux refléter son objectif principal qui est de mesurer les progrès enregistrés en valeur absolue en direction des meilleures pratiques (sans que le calcul ne soit modifié). Aucun changement n’a été introduit cette année ni dans la méthodologie ni dans le calcul de la note de la facilité de faire des affaires, qui sous-tend le classement Doing Business.
Pathé TOURE
Pour ce qui est des réformes entreprises, le rapport constate que le Sénégal n’a pas fait de miracles. En 2018, le rapport note que 5 réformes ont été entreprises et en 2019, seulement 2 réformes ont été faites. C’est sans doute là que la différence a été faite par le Togo qui coiffe le Sénégal dans la Zone Uemoa. En effet si nos autorités à cause du calendrier électoral, n’ont pas osé faire les réformes majeures qui devaient être faites, dans le même temps, le Togo a été classé meilleurs réformateurs en Afrique de l’Ouest et deuxième réformateur en Afrique. Ce bond significatif du Togo fait qu’au finish, il coiffe le Sénégal.
De façon générale, on note que Maurice rejoint les 20 pays en tête du classement cette année. C’est le pays d’Afrique subsaharienne le mieux classé. Arrivent ensuite le Rwanda (29e) et le Kenya (61e). À l’inverse, le Soudan du Sud (185e), l’Érythrée (189e) et la Somalie (190e) occupent les dernières places du classement.
Parmi les autres poids lourds économiques de la région, la République démocratique du Congo ressort au 184e rang, derrière l’Éthiopie (159e), le Nigéria (146e), la Tanzanie (144e), le Soudan (162e) et l’Ouganda (127e).
La région obtient ses meilleurs résultats dans le domaine de la création d’entreprise (122e). Le Rwanda fait partie des pays les plus avancés du monde en termes de transfert de propriété (2e rang du classement) et d’obtention de prêts (3e). Grâce à l’efficacité de son registre foncier, sept jours suffisent pour concrétiser une mutation, qui revient à 0,1 % seulement de la valeur du bien, comme en Nouvelle-Zélande.
L’Afrique subsaharienne affiche en revanche des contreperformances pour le raccordement à l’électricité (145e), le commerce transfrontalier (139e) et le transfert de propriété (131e). Il faut en moyenne 112 jours pour obtenir un raccordement électrique permanent au réseau, contre 86 jours en moyenne dans le reste du monde.
La présente édition du rapport Doing Business marque la sixième année consécutive que l’Afrique subsaharienne affiche le plus grand nombre de réformes réglementaires facilitant les affaires. Un tiers des réformes recensées par Doing Business 2019 dans le monde ont eu lieu dans des pays d’Afrique subsaharienne. Avec un total de 107 réformes, cette région détient le record mondial pour la troisième année consécutive. En outre, cette année marque également un record en termes de nombre de pays ayant engagé des réformes : 40 des 48 économies de la région ont mis en œuvre au moins une réforme, contre 37 pour le record précédent il y a deux ans.
Avec 27 réformes, c’est dans le domaine de l’exécution des contrats que le plus grand nombre de réformes ont été mises en œuvre dans la région, suivi par la création d’entreprise (17 réformes) et le transfert de propriété (13).
En 2017, les 17 États Parties de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) ont adopté un Acte uniforme relatif à la médiation, qui vient pallier le vide législatif qui existait dans la plupart des États membres de l’OHADA sur la médiation comme mode amiable de règlement des différends.
Quatre pays d’Afrique subsaharienne, le Togo, le Kenya, la Côte d'Ivoire et le Rwanda, figurent dans la liste des 10 pays les plus réformateurs cette année. Sur les 12 derniers mois, ces pays ont mis en œuvre 23 réformes au total.
Parmi les changements introduits cette année, on note que l’indicateur «distance de la frontière» a été renommé «facilité de faire des affaires», afin de mieux refléter son objectif principal qui est de mesurer les progrès enregistrés en valeur absolue en direction des meilleures pratiques (sans que le calcul ne soit modifié). Aucun changement n’a été introduit cette année ni dans la méthodologie ni dans le calcul de la note de la facilité de faire des affaires, qui sous-tend le classement Doing Business.
Pathé TOURE