
Après quelque 17 heures de négociations marathon, un accord a été trouvé entre la Grèce et ses créanciers. Le président du conseil européen Donald Tusk l'a annoncé sur Twitter:
"Le sommet de la zone a trouvé un accord à l'unanimité. Nous sommes tous prêts pour un programme d'aide pour la Grèce via le Mécanisme européen de stabilité (MES), avec des réformes sérieuses et un soutien financier."
"Les ministres des Finances seront chargés de définir les mesures d'accompagnement à court terme de la Grèce, le temps de sceller l'accord final", a annoncé François Hollande dans la foulée. Le président de la République s'est également montré satisfait, puisque cela "permet à la Grèce de rester dans la zone euro, c'était l'objectif".
"Le Grexit a disparu", a renchéri le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker dans une brève déclaration à l'AFP.
"Une fois que cela a été fait, nous aurons un Eurogroupe téléphonique, probablement mercredi, qui sera le signal pour les autres Parlements (...) mercredi, jeudi ou vendredi", a-t-il ajouté, rappelant que les Parlements sont souverains.
La France a prévu de solliciter son Parlement, ainsi que l'Allemagne, notamment. Angela Merkel a déclaré qu'elle recommanderait au Bundestag d'autoriser l'ouverture de négociations avec la Grèce sur un troisième renflouement.
Ils ont également durci de manière conséquente le plan de réforme approuvé samedi par le parlement grec et qui reprenait déjà de nombreuses exigences des créanciers, demandes pourtant rejetées par les citoyens grecs dimanche 5 juillet lors d'un référendum.
Ces propositions étaient jugées insuffisantes par des pays comme l'Allemagne ou la Finlande, même si la France ainsi que les experts des "institutions" - Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international - leur ont donné un premier avis favorable vendredi 10 juillet.
Alexis Tsipras a cependant réussi à éviter lors des négociations qu'un fonds regroupant des actifs publics grecs destinés à être privatisés soit domicilié au Luxembourg.
La Bourse de Paris a pour sa part ouvert en nette hausse lundi matin (+1,67%), puis même accéléré, pour gagner plus de 2% dans les premiers échanges. A 9h heure française, l'indice CAC 40 prenait 82,07 points à 4.985,14 points. Vendredi il avait bondi de 3,07%.
Latribune.fr avec AFP et Reuters
"Le sommet de la zone a trouvé un accord à l'unanimité. Nous sommes tous prêts pour un programme d'aide pour la Grèce via le Mécanisme européen de stabilité (MES), avec des réformes sérieuses et un soutien financier."
Cela "permet à la Grèce de rester dans la zone euro, c'était l'objectif"
L'accord donne le feu vert politique pour le lancement des négociations sur un troisième plan d'aide pour la Grèce pour un montant évalué entre 82 et 86 milliards d'euros sur trois ans."Les ministres des Finances seront chargés de définir les mesures d'accompagnement à court terme de la Grèce, le temps de sceller l'accord final", a annoncé François Hollande dans la foulée. Le président de la République s'est également montré satisfait, puisque cela "permet à la Grèce de rester dans la zone euro, c'était l'objectif".
"Le Grexit a disparu", a renchéri le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker dans une brève déclaration à l'AFP.
Passage devant les Parlements nationaux
"Dans les prochains jours, mardi ou mercredi, les Grecs légiféreront. Le plan dans son ensemble devra être approuvé, mais aussi les premières actions" exigées par les créanciers, a précisé le président de l'Eurogroupe Dijsselbloem."Une fois que cela a été fait, nous aurons un Eurogroupe téléphonique, probablement mercredi, qui sera le signal pour les autres Parlements (...) mercredi, jeudi ou vendredi", a-t-il ajouté, rappelant que les Parlements sont souverains.
La France a prévu de solliciter son Parlement, ainsi que l'Allemagne, notamment. Angela Merkel a déclaré qu'elle recommanderait au Bundestag d'autoriser l'ouverture de négociations avec la Grèce sur un troisième renflouement.
Durcissement des réformes grecques
Les responsables de l'union monétaire ont obtenu que le parlement grec adopte notamment d'ici le 15 juillet une réforme de la TVA et des retraites avant d'enclencher le processus formel d'un troisième plan de sauvetage évalué à 80 milliards d'euros.Ils ont également durci de manière conséquente le plan de réforme approuvé samedi par le parlement grec et qui reprenait déjà de nombreuses exigences des créanciers, demandes pourtant rejetées par les citoyens grecs dimanche 5 juillet lors d'un référendum.
Ces propositions étaient jugées insuffisantes par des pays comme l'Allemagne ou la Finlande, même si la France ainsi que les experts des "institutions" - Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international - leur ont donné un premier avis favorable vendredi 10 juillet.
Alexis Tsipras a cependant réussi à éviter lors des négociations qu'un fonds regroupant des actifs publics grecs destinés à être privatisés soit domicilié au Luxembourg.
L'euro et la Bourse de Paris en hausse
Après l'annonce de l'accord, l'euro remontait légèrement face au dollar lundi matin. Vers 9h30 heure française, la monnaie unique valait 1,1157 dollar, contre 1,1149 vendredi soir. La devise européenne était même montée à 1,1194 dollar avant l'ouverture des marchés à 8h57.La Bourse de Paris a pour sa part ouvert en nette hausse lundi matin (+1,67%), puis même accéléré, pour gagner plus de 2% dans les premiers échanges. A 9h heure française, l'indice CAC 40 prenait 82,07 points à 4.985,14 points. Vendredi il avait bondi de 3,07%.
Latribune.fr avec AFP et Reuters