« Mon sentiment est que notre Etat n’attendra pas que son secteur privé soit prêt pour réaliser les projets du PSE », a ajouté M. Agne. Il a, à cet effet, invité ses homologues chefs d’entreprises à se mobiliser et à soumettre dès à présent des offres de contractualisation publique/privée au besoin en conglomérat national ou en partenariat avec l’investisseur étranger.
Le président du CNP s’est catégoriquement opposé à l’idée d’opposer le secteur privé national à l’investisseur étranger. « Nous ne sommes pas les uns contre les autres, nous ne l’avons jamais été et ne saurions cautionner cela », martèle-t-il.
M. Agne a émis à l’endroit du gouvernement dix propositions pour lever les contraintes d’accès des privés nationaux à la commande publique, aux contrats de partenariat public/privé. Selon lui, il faut « privilégier dans les appels d’offres sur financement du budget consolidé d’investissement, les entreprises à capitaux nationaux, de rendre obligatoire en cas d’appel d’offre international, le recours à la sous-traitance à hauteur d’au moins 30% en faveur des entreprises nationales ». Parmi les autres propositions, M. Agne demande de ramener de 50 milliards FCFA à 15 milliards FCFA tout au plus, la recevabilité par l’Etat de l’offre spontanée pour l’entreprise nationale.
Ismaila BA
Le président du CNP s’est catégoriquement opposé à l’idée d’opposer le secteur privé national à l’investisseur étranger. « Nous ne sommes pas les uns contre les autres, nous ne l’avons jamais été et ne saurions cautionner cela », martèle-t-il.
M. Agne a émis à l’endroit du gouvernement dix propositions pour lever les contraintes d’accès des privés nationaux à la commande publique, aux contrats de partenariat public/privé. Selon lui, il faut « privilégier dans les appels d’offres sur financement du budget consolidé d’investissement, les entreprises à capitaux nationaux, de rendre obligatoire en cas d’appel d’offre international, le recours à la sous-traitance à hauteur d’au moins 30% en faveur des entreprises nationales ». Parmi les autres propositions, M. Agne demande de ramener de 50 milliards FCFA à 15 milliards FCFA tout au plus, la recevabilité par l’Etat de l’offre spontanée pour l’entreprise nationale.
Ismaila BA