
Dans quelques jours se tiendra la Conférence annuelle de l'Association des bourses africaines (African Securities Exchanges Association, ASEA) à Johannesbourg. Pour le Président de l'ASEA, Oscar Onyema ce congrès est essentiel du fait des interventions de haut niveau sur des thèmes pertinents pour nos marchés et des possibilités de nouer des liens avec les principaux acteurs industriels à travers le continent. De même, la Directrice exécutive de la Bourse de Johannesbourg, Nicky Newton-King, a fait savoir que ce programme intense de deux jours permettra aux délégués de comprendre en profondeur la force résultant de l'intégration des bourses africaines.
«Ceux qui opèrent sur les marchés régulés doivent savoir que nous faisons partie des marchés financiers mondiaux», a-t-elle déclaré. Et d’ajouter : «les résultats sont déjà visibles, par exemple en Afrique de l'Est, où ils promeuvent une connectivité régionale importante. L'un des points de discussion concernera "le rôle des bourses en tant qu'entreprises citoyennes».
Les délégués auront également l'occasion de découvrir la façon d'attirer les investisseurs des fonds souverains (SWF) et de comprendre leur perception des bourses africaines. John Kamanga, le Directeur général de la Bourse du Malawi animera la discussion. Pour lui, «ce congrès a joué un rôle important en attirant l'attention sur ce qui se passe sur les marchés boursiers africains», a-t-il déclaré.
Un certain nombre de pays membres de l'ASEA a déjà lancé des fonds souverains, y compris l'Angola, le Ghana et le Nigeria. Les revenus excédentaires de fonds souverains sont réinvestis et peuvent être un mécanisme de stabilisation fiscale efficace, permettant aux gouvernements d'accéder à des liquidités et de canaliser les investissements vers des projets précis comme le développement des infrastructures.
Mais en conclusion Oscar Onyema soutient que les marchés de capitaux ont été les moteurs principaux de la transformation économique de l'Afrique et qu'ils continuent à jouer un rôle central dans la croissance du continent.
Pathé TOURE
«Ceux qui opèrent sur les marchés régulés doivent savoir que nous faisons partie des marchés financiers mondiaux», a-t-elle déclaré. Et d’ajouter : «les résultats sont déjà visibles, par exemple en Afrique de l'Est, où ils promeuvent une connectivité régionale importante. L'un des points de discussion concernera "le rôle des bourses en tant qu'entreprises citoyennes».
Les délégués auront également l'occasion de découvrir la façon d'attirer les investisseurs des fonds souverains (SWF) et de comprendre leur perception des bourses africaines. John Kamanga, le Directeur général de la Bourse du Malawi animera la discussion. Pour lui, «ce congrès a joué un rôle important en attirant l'attention sur ce qui se passe sur les marchés boursiers africains», a-t-il déclaré.
Un certain nombre de pays membres de l'ASEA a déjà lancé des fonds souverains, y compris l'Angola, le Ghana et le Nigeria. Les revenus excédentaires de fonds souverains sont réinvestis et peuvent être un mécanisme de stabilisation fiscale efficace, permettant aux gouvernements d'accéder à des liquidités et de canaliser les investissements vers des projets précis comme le développement des infrastructures.
Mais en conclusion Oscar Onyema soutient que les marchés de capitaux ont été les moteurs principaux de la transformation économique de l'Afrique et qu'ils continuent à jouer un rôle central dans la croissance du continent.
Pathé TOURE