D'après cette étude intitulée ‘’Access to justice for migrant workers in South-East Asia’’ (Accès des travailleurs migrants à la justice en Asie du Sud-Est), les travailleurs migrants continuent d'être confrontés à des obstacles majeurs en matière de dépôt et de règlement des plaintes.
Publié à l'occasion de la Journée mondiale contre la traite d'êtres humains, célébrée chaque année le 30 juillet, ce rapport met en évidence le lien important entre l'absence de moyens efficaces dont disposent les migrants pour dénoncer les violations et le nombre de cas de travail forcé et de traite des personnes.
«La vulnérabilité des travailleurs migrants à l'exploitation est aggravée par l'absence de moyens équitables, efficaces et accessibles de règlement des plaintes», explique Ben Harkins, auteur du rapport.
L'étude se fonde sur des données relatives à des cas de plainte recueillies entre 2011 et 2015 par les centres de ressources des travailleurs migrants. Des informations détaillées sur quelque 1.000 cas impliquant plus de 7.000 travailleuses et travailleurs migrants ont été consignées au Cambodge, en Malaisie, au Myanmar, en Thaïlande et au Viet Nam, constituant ainsi la plus importante série de données sur des plaintes déposées par des migrants collectées au niveau régional, en l'occurrence en Asie du Sud-Est.
Pathé TOURE
Publié à l'occasion de la Journée mondiale contre la traite d'êtres humains, célébrée chaque année le 30 juillet, ce rapport met en évidence le lien important entre l'absence de moyens efficaces dont disposent les migrants pour dénoncer les violations et le nombre de cas de travail forcé et de traite des personnes.
«La vulnérabilité des travailleurs migrants à l'exploitation est aggravée par l'absence de moyens équitables, efficaces et accessibles de règlement des plaintes», explique Ben Harkins, auteur du rapport.
L'étude se fonde sur des données relatives à des cas de plainte recueillies entre 2011 et 2015 par les centres de ressources des travailleurs migrants. Des informations détaillées sur quelque 1.000 cas impliquant plus de 7.000 travailleuses et travailleurs migrants ont été consignées au Cambodge, en Malaisie, au Myanmar, en Thaïlande et au Viet Nam, constituant ainsi la plus importante série de données sur des plaintes déposées par des migrants collectées au niveau régional, en l'occurrence en Asie du Sud-Est.
Pathé TOURE