Selon El Hadj Thierno Cissé assistant du coordonnateur du Conseil national de concertation des ruraux (CNCR), depuis plusieurs années, une importance est donnée à la question foncière à travers les programmes de développement agricole. Il ajoute que depuis la crise agricole de 2008 dans le monde, le foncier est devenu de plus en plus un enjeu important. Ce qui a du coup, engendré une ruée vers la terre. C’est ainsi que certains Etats et des multinationales viennent dans les pays africains pour chercher des espaces où ils peuvent mener des activités agricoles. « Cela a des impacts sur la situation des producteurs, des leaders paysans ainsi que des organisations qui les dirigent », estime l’assistant du coordonnateur du CNCR pour qui, il devient important que « ces leaders puissent saisir les enjeux, développer des stratégies et aussi s’appuyer sur les instruments qui sont là notamment les directives volontaires sur la gouvernance des régimes fonciers ».
De l’avis de M. Cissé les directives de la FAO découlent d’un processus de formulation inclusif ayant intégré plusieurs étapes. Les organisations de la société civiles et les institutions internationales ont permis en 2012 de les formuler. Dans le guide de la FAO, il ressort que la gouvernance foncière responsable doit conférer un accès plus équitable aux terres, pêches et forêts. Il s’agit également de protéger la population contre une perte arbitraire de leurs droits fonciers, concernant notamment les expulsions forcées. Ce qui fait dire à M. Cissé que « ces principes intègrent les préoccupations des producteurs agricoles notamment à travers le respect des droits légitimes des collectivités locales», soutient El Hadj Thierno Cissé. Pour lui, « ces directives sont un instrument de plaidoyers. Nous aimerions qu’elles soient intégrées dans le processus de réforme foncière en cours au Sénégal ».
El Hadj Diakhaté
De l’avis de M. Cissé les directives de la FAO découlent d’un processus de formulation inclusif ayant intégré plusieurs étapes. Les organisations de la société civiles et les institutions internationales ont permis en 2012 de les formuler. Dans le guide de la FAO, il ressort que la gouvernance foncière responsable doit conférer un accès plus équitable aux terres, pêches et forêts. Il s’agit également de protéger la population contre une perte arbitraire de leurs droits fonciers, concernant notamment les expulsions forcées. Ce qui fait dire à M. Cissé que « ces principes intègrent les préoccupations des producteurs agricoles notamment à travers le respect des droits légitimes des collectivités locales», soutient El Hadj Thierno Cissé. Pour lui, « ces directives sont un instrument de plaidoyers. Nous aimerions qu’elles soient intégrées dans le processus de réforme foncière en cours au Sénégal ».
El Hadj Diakhaté