Afrique du Nord : La Mauritanie continue d’afficher la croissance la plus forte et la plus stable de la région

Lundi 8 Juin 2015

La quatorzième édition du rapport Perspectives économiques en Afrique 2015, publiée à l'occasion des 50e Assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de développement indique que la croissance reste inégale, les retombées des soulèvements de 2011 se faisant toujours sentir.


Afrique du Nord : La Mauritanie continue d’afficher la croissance la plus forte  et la plus stable de la région
La situation en Libye est extrêmement instable, avec des luttes de pouvoir entre différents groupes et l’effondrement des structures de gouvernance politique et économique. La production de pétrole a encore chuté au premier semestre 2014 et, malgré un léger redressement  au second semestre, la croissance a de nouveau été négative en 2014, sachant que les perspectives sont éminemment incertaines, souligne Perspectives Economiques.  A contrario, le retour  à une plus grande stabilité économique et politique en Egypte et en Tunisie contribue à restaurer la confiance des investisseurs. La  reprise progressive des marchés d’exportation et l’amélioration de la sécurité devraient soutenir la croissance, notamment du secteur touristique, même si les attaques terroristes de mars 2015 à Tunis ont suscité de nouvelles inquiétudes. Selon la même source, en Algérie, la production de pétrole  à augmenter pour la première fois depuis huit ans et stimule la croissance, aux côtés du secteur non pétrolier. Au Maroc, la production agricole a diminué en 2014, après les niveaux exceptionnels de 2013, et plombé la croissance du PIB. Mais celle-ci devrait repartir, sous réserve  d’une campagne agricole normale et du redressement des marchés d’exportation. La Mauritanie continue d’afficher la croissance la plus forte  et la plus stable de la région, sous-tendue par des politiques macroéconomiques et structurelles favorables, note –t- on dans le document. La performance de 2014 est essentiellement à imputer, côté offre, au secteur minier (minerai de fer) et à la construction et, côté demande, à la consommation et l’investissement privés. La part exceptionnellement élevée des investissements dans le PIB (environ 45%) augure bien de l’avenir.
Kine SEYE
Actu-Economie


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