Depuis ce dimanche matin, il n'y a pas une seule goutte d'eau à la borne-fontaine du quartier Misrata, à la périphérie ouest d'Agadez.
La journée a été dure pour Aichatu. Elle est à jeun et la chaleur a été accablante. A cela s'ajoute le manque d'eau : « C'est la nuit seulement que nous avons le droit à un peu d'eau ici. On est donc souvent obligés de faire une nuit blanche pour faire un peu de provisions. »
C'est Maman Sani qui s'occupe de la vente d'eau à la borne-fontaine du quartier. Il passe la journée espérant voir un peu d'eau couler au robinet, mais le plus souvent en vain : « Ce problème dure depuis deux ou trois mois. On nous a dit que c'était à cause des coupures d'électricité. »
Le prix de l'eau flambe
Seydou a une charrette et il vend de l'eau dans le quartier. Face à la pénurie, le prix de la charrette d'eau est passé de 500 francs CFA à 1 000 francs : « Comme il n'y a pas d'eau ici à cette borne-fontaine, on va beaucoup plus loin la chercher. C'est pourquoi le prix a augmenté. »
Ce quartier, qui date du début des années 2000, ne fait que s'élargir de jour en jour avec des nouveaux habitants, mais la viabilisation tarde toujours à venir.
Rfi.fr
La journée a été dure pour Aichatu. Elle est à jeun et la chaleur a été accablante. A cela s'ajoute le manque d'eau : « C'est la nuit seulement que nous avons le droit à un peu d'eau ici. On est donc souvent obligés de faire une nuit blanche pour faire un peu de provisions. »
C'est Maman Sani qui s'occupe de la vente d'eau à la borne-fontaine du quartier. Il passe la journée espérant voir un peu d'eau couler au robinet, mais le plus souvent en vain : « Ce problème dure depuis deux ou trois mois. On nous a dit que c'était à cause des coupures d'électricité. »
Le prix de l'eau flambe
Seydou a une charrette et il vend de l'eau dans le quartier. Face à la pénurie, le prix de la charrette d'eau est passé de 500 francs CFA à 1 000 francs : « Comme il n'y a pas d'eau ici à cette borne-fontaine, on va beaucoup plus loin la chercher. C'est pourquoi le prix a augmenté. »
Ce quartier, qui date du début des années 2000, ne fait que s'élargir de jour en jour avec des nouveaux habitants, mais la viabilisation tarde toujours à venir.
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