Afrique: UNFPA en voie de changer le visage de l'Afrique

Mercredi 29 Août 2018

DOCUMENT
Capture du Dividende Démographique de la théorie à la mise en œuvre : Fass

Au cours de ces trois dernières années, le Fonds des Nations pour la Population a montré son leadership dans la conduite du dialogue politique et la communication autour du dividende démographique en Afrique. Le bureau régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre en particulier a organisé plusieurs évènements de haut niveau et développé un ensemble de documents et d’outils clés en vue de vulgariser le concept de dividende démographique, notamment le lancement de la feuille de route de l’Union Africaine destiné à accompagner les gouvernements dans la réalisation de cet objectif de développement. Les activités ainsi menées ont permis aux différentes cibles d’avoir une meilleure compréhension des investissements nécessaires dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la gouvernance, de l’emploi des jeunes (qui sont porteurs de croissance économique) pour la capture du dividende démographique.


Le bureau régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, à travers sa participation à d’autres rencontres techniques et politiques de niveau international et l’élaboration de documents techniques avec d’autres agences du Système des Nations Unies, est apparu comme l’agence leader en matière de dividende démographique. Grâce à sa présence sur le terrain, à l’étendue et à la portée de ses programmes, l’UNFPA est bien placé pour continuer à jouer ce rôle fédérateur auprès des autres partenaires et acteurs influents, en les encourageant à faire en sorte que les conditions favorables au dividende démographique soient réunies. Il est de plus en plus sollicité pour favoriser une collaboration soutenue au sein du système des Nations unies et des partenaires au développement sur la manière de comprendre le dividende démographique en tant que paradigme pour le développement durable dans la région et plus particulièrement dans le Sahel.
L’engagement des décideurs politiques et des organisations de la société civile en faveur du DD
Grâce à l'appui financier et technique de l'UNFPA/BRAOC et de la Banque mondiale, une cartographie des leaders religieux et traditionnels a été réalisée et a abouti à la mise en place d’un réseau régional, suivie d’une déclaration d’engagement en faveur de la santé de la reproduction et du DD. A travers cet engagement, les chefs et leaders religieux ont montré leur intérêt et leur enthousiasme à participer activement à la promotion de la SR et à la réalisation du DD dans la région. Par ailleurs, plus de 1200 dirigeants musulmans ont pu être ainsi mobilisées lors d’un symposium international sur l'islam, le dividende démographique et le bien-être familial, organisé au Tchad et en Gambie en 2017.
De même, des réseaux de parlementaires en population et développement, de journalistes et spécialistes en communication pour la santé, la population et le développement ont été mis en place à l’échelle du continent en vue de mobiliser davantage de personnes, amplifier la voix des défenseurs, convaincre les parties prenantes concernées, maintenir puis renforcer l’engagement politique en faveur de la mise en œuvre de la feuille de route de l'Union Africaine et des initiatives régionales sur le dividende démographique.
Engagement des Premières Dames comme ambassadrices du DD
Les Premières Dames d'Afrique, qui font partie des femmes les plus respectées de la région, disposent d’une plate-forme unique pour soutenir la transformation des vies, en particulier des jeunes, des adolescentes et des femmes. En juillet 2017 à Abidjan, elles ont manifesté leur attachement à l'importance de l’exploitation du dividende démographique en organisant une session de deux jours consacrée à ce sujet, en marge de la 29ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union africaine.
Engagement des acteurs du secteur privé
Afin de mobiliser les acteurs du secteur privé en faveur du dividende démographique, l'UNFPA a développé un partenariat avec GBCHealth.  Plusieurs rencontres ont été organisés dans ce cadre : i) une session satellite en marge de la 72ème Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) à New York, où les multinationales ont lancé un appel pour une plus grande implication du secteur privé local auprès des gouvernements ; et ii) une autre session satellite en marge de la quatrième édition du Rebranding Africa Forum (RAF) à Bruxelles, qui a mis l’accent sur l'importance de l'innovation et de l'investissement en capital humain.
Leçons apprises et perspectives pour l’avenir : opérationnalisation FassE
Au-delà de vulgariser et promouvoir le concept du dividende démographique, un mérite substantiel serait de le tester sur le terrain. De ce fait, suites à ces nombreux investissements pour le DD, le nouveau chantier du Bureau Régional de l’UNFPA à Dakar est celui de l’expérimentation à travers son opérationnalisation en milieu urbain populaire pour expérimenter à une échelle locale la réalisation des agendas internationaux sur le développement durable (ODD), les Agenda 2030 et 2063 des Nations Unis et de l’Union Africaine, ainsi que les politiques nationales de développement qui sont généralement plus globales. La commune de FASS/Colobane/Gueule Tapée à Dakar a été choisie comme site pilote pour cette initiative. Dans la perspective d’une Afrique Emergente, cette initiative sera documentée et répliquée dans les autres milieux urbains populaires du Sénégal, les pays SWEDD, et autres pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre tout en garantissant l’appropriation locale et nationale.
Capture du DD : Guide programmation élaboré
En général, un pays réalise un « dividende démographique », c’est-à-dire tire un avantage économique de sa pyramide des âges, lorsque l’augmentation de la proportion de la population en âge de travailler (généralement en raison de la baisse du taux de fécondité) s’accompagne d’investissements fructueux des pouvoirs publics et du secteur privé dans la santé, l’autonomisation des femmes, l’éducation et l’emploi.
Un certain nombre de pays africains sont entrés (ou sont sur le point d’entrer) dans cette phase de transition démographique. À l’échelle du continent, cela pourrait représenter un bénéfice estimé à 500 milliards USD par an sur une période de 30 ans, stimulant ainsi les économies et permettant à des milliers de personnes d’échapper à la pauvreté en améliorant leur qualité de vie. Mais le dividende démographique n’est pas automatique ; sa réalisation exige des investissements multisectoriels et ciblés immédiats.
Le Guide de la programmation du dividende démographique a été réalisé par le Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (BRAOC) du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), avec le soutien financier de la Banque mondiale. Il fait partie d’un engagement pris par l’UNFPA il y a cinq ans : appuyer les efforts de l’Union africaine pour rassembler les parties prenantes autour du dividende démographique en vue d’atteindre les objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et de l’Agenda 2063. Principal organisme des Nations-Unies pour la population et la démographie, l’UNFPA a fait un travail de recherche approfondi pour comprendre le phénomène du dividende démographique en analysant des expériences, en formulant des recommandations et en mettant en oeuvre des projets dans les régions concernées par cette question.
À l’origine, ce Guide de programmation était destiné à donner des orientations et des directives aux pays du Sahel participant au programme Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel (Sahel Women’s Empowerment and Demographic Dividend - SWEDD) du BRAOC. Mais à mesure qu’il devenait évident que le dividende démographique serait une question centrale pour tout le continent au cours des prochaines décennies, la portée du Guide de programmation s’est élargie afin qu’il devienne un instrument de mise en œuvre de la Feuille de route de l’Union africaine sur le dividende démographique pour tous les États membres africains désireux de suivre cette voie politique. Par conséquent, bien que l’analyse repose en grande partie sur les données fournies par les pays d’Afrique de l’Ouest initialement ciblés, d’autres pays en dehors de la région peuvent tirer parti des recommandations et des conclusions de chacune des étapes opérationnelles et les adapter.
Engagement des leaders religieux : Islam rime avec espacement des naissances maintenant
Dans l’esprit de la coopération Sud-Sud et triangulaire, dans ses interventions, UNFPA WCARO mobilise des personnes ressources de la région, de l’Université Al Azhar d’Egypte, de l’Université Zeitouna de Tunisie, de la Rabita Mohammadia des Oulémas du Maroc et tire profit de l’expérience du Bangladesh. C’est ainsi qu’une série d’initiatives ont été lancées pour engager les leaders religieux en faveur des transformations sociales auxquelles fait appel la capture du Dividende Démographique. La première consultation régionale avec les confessions religieuses sur la santé de la reproduction et le Dividende Démographique s’est tenue à Dakar en octobre 2015 et a regroupée 14 pays de la CEDEAO et la Mauritanie. Outre les différentes confessions religieuses, les partenaires techniques et financiers ont été interpellés pour une synergie d’action permettant de réaliser le dividende démographique.
Accord de partenariat avec United Religion Initiative-URI
Par la suite, un accord de partenariat a été signé avec l’Organisation Non Gouvernementale « United Religion Initiative » URI a Addis Ababa en juillet 2016 pour œuvrer aux niveaux national, sous régional et continental à tirer parti de la communauté religieuse pour faire progresser la santé maternelle, promouvoir le potentiel des jeunes et exploiter le dividende démographique. L'objectif est de promouvoir la sensibilisation des organisations confessionnelles et religieuses en Afrique sur les questions démographiques, construire des coalitions de soutien et leur permettre de jouer un rôle de premier plan.
Série de Symposium Islam, Dividende Démographique et Bien-Etre Familial au Tchad.
La majorité des juristes musulmans affirment que l’Islam ne s’oppose pas à l’espacement des naissances. C’est dans cette logique que le Gouvernement du Tchad et le Conseil Supérieur des Affaires Islamiques en collaboration avec UNFPA et la Banque Mondiale, ont organisé un Symposium sur « Islam, Dividende Démographique et Bien-Etre Familial » à N’Djaména, en Juillet 2017 qui a regroupé près de 1000 Oulémas, Imams, femmes prédicatrices du Tchad et des représentants d’une vingtaine de pays. La déclaration finale, dite de N’Djamena recommande la mise en œuvre d’un partenariat stratégique respectueux de l’Islam pour promouvoir des initiatives en faveur du dividende démographique à l’accès universel à la santé y compris la santé de la reproduction et la planification familiale. Les leaders religieux se sont par la suite engagés à dupliquer ces rencontres dans chaque pays de la région. Une recommandation suivie par la Gambie, qui a tenu sa Consultation sur Islam, bien-être familial et pratiques traditionnelles à Banjul en partenariat avec le Gouvernement de la Gambie, le Conseil Islamique Suprême de la Gambie et la Société civile.
Donner forme à l’engagement des leaders religieux sur le terrain : Conférence régionale de NouakchottLa Conférence régionale de Nouakchott pour l’élaboration des plans d’actions a regroupé près d’une centaine de participants venus des 06 pays du projet SWEDD : Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad, ainsi que du Benin et du Nigeria avec la participation d’experts de la Rabeta Mohamedia des Oulémas du Maroc et de l’Université Zeitouna de Tunisie. La conférence visait à lancer un dialogue entre leaders religieux pour développer une feuille de route pour le plaidoyer-sensibilisation et l’élaboration des plans d’actions qui leur permettront d’intervenir sur le terrain.
Poursuivre la dynamique d’implication des leaders traditionnels & religieux dans le Sahel.
Il est donc important, dans une approche inclusive, de travailler avec les leaders religieux et traditionnels qui devraient disposer d'informations et de compétences qui leur permettront d’aider leurs communautés à mieux prendre en charge leur bien-être et leur développement. Pour ce faire, il convient de renforcer les capacités des leaders religieux, en impliquant les médias grâce à une communication capable de promouvoir un changement social et un comportement favorable au dividende démographique, à l’accès universel à la santé de la reproduction et la planification familiale.
Renforcement de capacité des jeunes réseau Afriyan : PutYoungPeopleFirts
Le Bureau régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’ouest et du centre (BRAOC) basé à Dakar, au Sénégal a apporté de multiples appuis à AfriYAN entre autres : le renforcement du leadership des jeunes et mais aussi celui des réseaux de jeunesse dans le contexte de la capture du dividende démographique avec l’appui financier de la Fondation Ford.
Ainsi, en 2017, l’UNFPA a renforcé son travail avec les réseaux des jeunes, à travers l’organisation de la conférence sur le leadership des jeunes en matière de dividende démographique (mars 2017), une session de dialogue intergénérationnel sur le dividende démographique (Juin 2017) ainsi que l’appui au processus de restructuration d’AfriYAN (Décembre 2016 et Juin 2017).
C’est dans cette même logique que s’est tenue cet atelier régional de gestion de la relève, de mentorat et de renforcement des capacités, qui vise à rendre plus efficaces les capacités de gestion des réseaux AFRiYAN tant en interne (meilleure gestion de la relève) qu'en externe (la mise en œuvre des plans d'action tirés de la feuille de route de l’UA sur le dividende démographique, en collaboration avec les bureaux de l’UNFPA et les partenaires externes).
Les participants sont venus des bureaux AfriYAN des 23 pays de la région d’Afrique de l’ouest et du centre et du secrétariat régional, soit au total 31 participants.
Lutte contre la fistule : une réponse régionale sous le pilotage de UNFPA
L’éradication de la fistule obstétricale constitue une priorité pour l’UNFPA depuis que celle-ci a lancé en 2003 la Campagne Mondiale d’Elimination de la Fistule. Cependant dans la région d’Afrique de l’Ouest et du Centre les défis sont nombreux. La fistule obstétricale demeure une très grande préoccupation dans les pays en développement où on estime que plus de 2 millions de femmes et de filles en sont victime. En Afrique de l'Ouest et du Centre, la maitrise des données sur la question constitue un premier défi.
En effet, le nombre exact de femmes atteintes de Fistule Obstétricale est peu connu bien que les dernières estimations sont à près d’1.000.000  avec 46% au Nigeria. Le taux d'incidence se situe autour de 30.000 nouveaux cas par an. La fistule, le mariage des enfants, les grossesses précoces et les mutilations génitales féminines sont toutes liées entre elles. Ces fléaux ont tous en commun l'inégalité entre les sexes et des normes sociales, les violations graves des droits et de l'intégrité des filles et des femmes et surtout à leur autonomisation. Le mariage des enfants est en plein essor en Afrique et particulièrement en Afrique de l'Ouest où plus de 40 % de filles sont mariées avant leur 15ème  anniversaire. Les mutilations génitales féminines en Afrique de l'Ouest par exemple affectent 44% des filles âgées de 15 à 19 ans.
Banjul, Gambie, a abrité la rencontre technique régionales de mobilisation ressources contre la fistule la participation de la CEDEAO, l'OOAS, le FNUAP, l'USAID et EngenderHealth. L'objectif principal était d'élaborer et de mettre à jour une feuille de route des interventions visant à éliminer la fistule en Afrique de l'Ouest et d'institutionnaliser une plate-forme régionale de partenaires qui travaillerait de manière coordonnée.
En 2017, les premières dames de la CEDEAO réunies à Niamey ont affirmé leur volonté d'éliminer la fistule obstétricale, les mutilations génitales féminines, ainsi que la violence basée sur le genre, sur les femmes ainsi que les jeunes. En conséquence, les Premières Dames ont émis une déclaration exhortant le chef d'Etat ouest africain à allouer 03% du budget national pour la mise en œuvre des plans de protection des enfants, d'élimination des mutilations génitales féminines et de fistules obstétricales et à définir des indicateurs harmonisés sur la fistule obstétricale dans les systèmes nationaux d'information sanitaire. La gravité de la situation exige que toutes les parties prenantes dépassent rapidement les déclarations d'intention pour consolider et élargir les initiatives et les partenariats existants, mobiliser les ressources nécessaires pour générer une masse critique capable de transformer la vie des gens.
La réponse régionale à la fistule a été élaborée mais n'a pas encore été mise en œuvre en raison du manque de ressources. De ce fait, la situation régionale est caractérisée par un manque ou un financement limité pour des activités / services obstétriques spécifiques et le coût direct de la réparation de la fistule obstétricale et des soins postopératoires ne pouvant être assuré par les patients, il est plus que jamais urgent de s'engager à mettre fin à la fistule obstétricale au sein d'une génération grâce à un solide partenariat financier et technique régional. La dynamique créée par le récent sommet des Premières Dames de la CEDEAO et la création du Groupe de l'Afrique de l'Ouest et du Centre pour mettre fin à la fistule obstétricale doit être mise à profit pour faire avancer ce programme.
C'est dans ce contexte que la CEDEAO, l'OOAS, l'UNFPA, l'USAID et EngenderHealth ont organisé une réunion régionale technique et de mobilisation de trois jours à Banjul, Gambie, du 5 au 7 mars 2018. La réunion régionale a convoqué des experts techniques et programmatiques pour concentrer les efforts sur l'élimination de la fistule dans la région. L'objectif principal était d'élaborer et de mettre à jour une feuille de route des interventions visant à éliminer les fistules en Afrique de l'Ouest et d'institutionnaliser une plate-forme régionale de partenaires qui travaillerait de manière coordonnée.
UNFPA pour le renforcement du cadre légal des pays : analyse des cadres juridiques produit
Dans le monde entier, les Mutilations Génitales Féminines (MGF) sont aujourd'hui reconnues comme une violation des droits, de la santé et de l'intégrité des femmes et des filles. Elles sont à la fois le résultat et la perpétuation des inégalités entre les sexes et de la discrimination à l’égard des femmes et des filles, dont elles endommagent la vie de multiples manières. L'Objectif de développement durable no 5, ainsi que de nombreuses résolutions des Nations Unies reflètent explicitement le consensus international autour de la nécessité d'éliminer toutes les formes de MGF dans le monde.
Bien que la prévalence des MGF connaisse un déclin lent mais régulier dans presque tous les pays, il est fort probable que le nombre absolu de filles soumises à ces pratiques continue d'augmenter, puisque la plupart des communautés concernées se caractérisent également par une croissance démographique élevée.
Nous savons qu'un cadre juridique qui interdit expressément les MGF peut favoriser l'abandon de ces pratiques. En effet, lorsqu'un gouvernement criminalise les MGF, il indique clairement que celles-ci ne seront plus tolérées. Là où les MGF sont déjà contestés par la société, la législation peut encourager les personnes souhaitant déjà les abandonner, mais aussi dissuader celles craignant d'être poursuivies en justice. La promulgation d'une loi nationale constitue donc une étape importante vers l'élimination des MGF mais, pour se montrer efficace, cette loi doit être mise en œuvre et appliquée.
Maîtrise des données pour atteindre les ODD
Les données collectées de la série 2020 des recensements généraux de la population et de l’habitat doivent être analysées, disponibles, largement disséminées et utilisées à temps pour éclairer la planification du développement et la prise de décisions aux niveaux national et local, notamment sur les investissements nécessaires à faire dans la jeunesse et les femmes afin de tirer pleinement profit du dividende démographique. La série 2020 desrecensements permettra aussi de positionner l’appui technique de l’UNFPA pour aider les pays à disposer de données de qualité conformément aux normes et standards internationaux.
C’est pour permettre aux pays de la région d’atteindre cet objectif que le Bureau Régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre a tenu5 jours d’intenses travaux sur le processus de recensement général de la population et de l’habitat et ses liens avec les objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030 et l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. « Aujourd’hui, la disponibilité des données désagrégées, fiables et à jour sont indispensables pour la mise en œuvre et le suivi des ODD pour ainsi renseigner toute réponse liée au principe de « ne laisser personne pour compte » afin d’atteindre le développement pour l’Afrique que nous voulons », a déclaré  Mr. Mabingué Ngom, le Directeur régional de l’UNFPA, lors de la cérémonie de clôture de l’atelier régional de renforcement des capacités  qui s’est déroulée du 23 au 27 juillet 2018 à Dakar, Sénégal.
Le recensement général de la population et de l’habitat fournira les données jusqu’au niveau de désagrégation géographique le plus fin. La production, la disponibilité et l’utilisation de telles données de qualité vont également permettre de faciliter la coopération sud-sud et d’assurer le suivi de l’opérationnalisation de la feuille de route de l’UA sur le dividende démographique ainsi que des plans et programmes de développement, à tous les niveaux, en ligne avec l’agenda 2030 sur le développement durable et l’Agenda 2063 de l’UA.
Allafrica
Actu-Economie


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