Selon M. Francisco Ferreira, économiste en chef à la Banque Mondiale qui présentait en visioconférence depuis Washington les principales conclusions du rapport 2015 Africa’s Pulse les causes de ce ralentissement sont liées à la chute des prix du pétrole depuis juin 2014 ainsi que des autres matières premières à l’image du cacao, du coton et du caoutchouc.
« La croissance du continent serait de 4,7% si l’on exclut l’Afrique du Sud », précise M. Ferreira. Il affirme d’autre part que la baisse des cours du pétrole a dégradé les termes de l’échange de la plupart des pays africains car elle s’étend à d’autres matières premières. Il estime en effet que le rapport Africa’s Pulse souligne que les prix des autres matières premières sont désormais davantage liés à ceux du pétrole.
Pour sa part, Mme Punam Chuhan-Pole, économiste principale à la Banque mondiale, estime que l’impact de la baisse des prix des matières premières sera variable selon les pays. « L’économie du Nigéria, affirme-t-elle, sera affectée. En revanche les pays comme l’Angola et la Guinée Equatoriale qui ont une économie moins diversifiée devraient souffrir plus durement ».
Selon toujours Mme Chuhan certains pays importateurs de pétrole vont connaître une croissance forte en 2015. C’est le cas de la Côte d’Ivoire, du Kenya et du Sénégal. Pour ce dernier pays elle lie cette croissance aux infrastructures.
Mme Chuhan préconise pour atténuer la baisse de la croissance en Afrique un approfondissement des réformes structurelles, l’amélioration des fondamentaux de l’économie ainsi que l’investissement dans le capital humain pour qu’il soit plus qualifié.
El Hadj Diakhaté
« La croissance du continent serait de 4,7% si l’on exclut l’Afrique du Sud », précise M. Ferreira. Il affirme d’autre part que la baisse des cours du pétrole a dégradé les termes de l’échange de la plupart des pays africains car elle s’étend à d’autres matières premières. Il estime en effet que le rapport Africa’s Pulse souligne que les prix des autres matières premières sont désormais davantage liés à ceux du pétrole.
Pour sa part, Mme Punam Chuhan-Pole, économiste principale à la Banque mondiale, estime que l’impact de la baisse des prix des matières premières sera variable selon les pays. « L’économie du Nigéria, affirme-t-elle, sera affectée. En revanche les pays comme l’Angola et la Guinée Equatoriale qui ont une économie moins diversifiée devraient souffrir plus durement ».
Selon toujours Mme Chuhan certains pays importateurs de pétrole vont connaître une croissance forte en 2015. C’est le cas de la Côte d’Ivoire, du Kenya et du Sénégal. Pour ce dernier pays elle lie cette croissance aux infrastructures.
Mme Chuhan préconise pour atténuer la baisse de la croissance en Afrique un approfondissement des réformes structurelles, l’amélioration des fondamentaux de l’économie ainsi que l’investissement dans le capital humain pour qu’il soit plus qualifié.
El Hadj Diakhaté