
Pour Le ministre américain du commerce, Penny Pritzker, il est temps de faire du business en Afrique
Le mot " Opportunités " est revenu maintes fois hier au cours des échanges dans les différents panels qui ont meublé le forum économique au Mandarin Hôtel de Washington DC, en marge du premier sommet Etats-Unis/Afrique. Une allusion au tableau économique plus que flatteur présenté par le continent africain, avec sa croissance soutenue depuis dix ans. Justement, par rapport à cela, le ministre américain du commerce, Penny Pritzker, a lancé un appel aux investisseurs américains pour qu'ils changent de cap en se tournant vers le vieux continent. " Il est temps de faire des affaires en Afrique ", a-t-il déclaré, à l'ouverture du panel sur le thème : " la nouvelle ère des affaires en Afrique ". Le patron du commerce américain a demandé aux " businessmen" de s'inscrire dans le cadre tracé par le président américain Barack Obama qui en 2013 a annoncé un " nouveau chapitre " dans les relations entre les Etats-Unis et l'Afrique. Penny Pritzker a aussi demandé aux opérateurs économiques africains de faire de même pour conquérir le marché africain qui offre d'énormes opportunités. " Les entreprises africaines sont invitées à être plus présentes en Amérique ", dira-t-il. A cet égard, il s'est prononcé pour la constitution de missions bipartites en vue.
Jeff Immelt, PDG de General Electric, a abondé dans le même sens en relevant le retard pris par les américains sur le marché africain. " Les Américains ont laissé le marché africain aux européens puis aux chinois. Le temps est venu d'aller en Afrique pour faire des affaires. Il faut accepter de faire de prendre des risques comme les autres ", a-t-il martelé.
Investir en Afrique, mais investir dans les secteurs clé ! Phuti Mahanyele PDG de Shanduka, une entreprise Sud-Africaine, a pointé du doigt les secteurs de l'éducation et de la Santé. " L'éducation est fondamentale pour l'accroissement des économies africaines. Investir dans les infrastructures est un préalable pour réussir pour les investisseurs américains", a-t-il soutenu.
Les débats ont aussi touchés les questions techniques. Ainsi, Doug McMillon, PDG de Magasins Wal-Mart, une entreprise américaine, a souligné que l'Afrique regorge de beaucoup de produits agricoles qui seraient très utiles à l'industrie américaine. Andrew Liveris, PDG de The Dow chemical company, a pour part expliqué qu'il est nécessaire de faire des recherches pour accompagner l'industrie. Pour illustrer sa position, il a pris l'exemple d'un produit comme le manioc, qui pour lui, demande des investigations poussées afin de tirer le plus de bénéfices afin d'aider les africains à lutter contre la faim.
La présidente de la commission de l'Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini Zuma, a réaffirmé la disponibilité de l'Afrique de coopérer avec les Etats-Unis. Qui, dira-t-elle, restent le plus grand en investissement direct à travers le continent même si la chine monte en puissance.
Notre Voie/allafrica.com
Jeff Immelt, PDG de General Electric, a abondé dans le même sens en relevant le retard pris par les américains sur le marché africain. " Les Américains ont laissé le marché africain aux européens puis aux chinois. Le temps est venu d'aller en Afrique pour faire des affaires. Il faut accepter de faire de prendre des risques comme les autres ", a-t-il martelé.
Investir en Afrique, mais investir dans les secteurs clé ! Phuti Mahanyele PDG de Shanduka, une entreprise Sud-Africaine, a pointé du doigt les secteurs de l'éducation et de la Santé. " L'éducation est fondamentale pour l'accroissement des économies africaines. Investir dans les infrastructures est un préalable pour réussir pour les investisseurs américains", a-t-il soutenu.
Les débats ont aussi touchés les questions techniques. Ainsi, Doug McMillon, PDG de Magasins Wal-Mart, une entreprise américaine, a souligné que l'Afrique regorge de beaucoup de produits agricoles qui seraient très utiles à l'industrie américaine. Andrew Liveris, PDG de The Dow chemical company, a pour part expliqué qu'il est nécessaire de faire des recherches pour accompagner l'industrie. Pour illustrer sa position, il a pris l'exemple d'un produit comme le manioc, qui pour lui, demande des investigations poussées afin de tirer le plus de bénéfices afin d'aider les africains à lutter contre la faim.
La présidente de la commission de l'Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini Zuma, a réaffirmé la disponibilité de l'Afrique de coopérer avec les Etats-Unis. Qui, dira-t-elle, restent le plus grand en investissement direct à travers le continent même si la chine monte en puissance.
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