
Selon ce rapport publié au centre de conférence de Mahatma Gandir, dans l’Etat de Gujarat en Inde, les apports financiers extérieurs à l’Afrique devraient connaître une croissance marginale en 2017. Tandis que les flux privés sont attendus à 128.9 milliards USD, en hausse de 1.0 % par rapport à 2016, les IDE devraient progresser de 1.9 % mais des risques intérieurs et internationaux entretiendront leur volatilité. L’atonie de l’économie mondiale et le lent redressement des cours des matières premières pourraient déteindre sur l’enthousiasme des investisseurs.
Selon la même source, le paysage africain de l’investissement pourrait pâtir des conséquences des changements politiques survenus en 2016, en particulier le Brexit, qui entérine la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE) ; l’élection présidentielle aux États-Unis et le renforcement des risques géopolitiques à l’échelle de la planète. Sur le plan domestique, la lenteur des avancées dans certains pays pour améliorer l’environnement des affaires et atténuer l’instabilité politique peut laisser craindre une aggravation de la situation. Les flux entrants de portefeuille céderont à nouveau 20.3 %, plombés par le fléchissement des apports à l’Afrique du Sud, au Nigéria et à la République démocratique du Congo (RDC). Les prises de participation ont elles aussi souffert de l’atonie des cours des matières premières et de la volatilité des devises. Mais des enquêtes de conjoncture révèlent que la majorité des investisseurs table sur le maintien à un rythme moins soutenu cependant de l’évolution positive de ces transactions à moyen terme.
Les transferts des migrants vers l’Afrique devraient rester stables en 2017, progressant légèrement, de 2.4 %, pour ressortir à 66.2 milliards USD. Leur répartition régionale continuera d’être inégale, l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest étant les principaux bénéficiaires.
Adou FAYE
Selon la même source, le paysage africain de l’investissement pourrait pâtir des conséquences des changements politiques survenus en 2016, en particulier le Brexit, qui entérine la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE) ; l’élection présidentielle aux États-Unis et le renforcement des risques géopolitiques à l’échelle de la planète. Sur le plan domestique, la lenteur des avancées dans certains pays pour améliorer l’environnement des affaires et atténuer l’instabilité politique peut laisser craindre une aggravation de la situation. Les flux entrants de portefeuille céderont à nouveau 20.3 %, plombés par le fléchissement des apports à l’Afrique du Sud, au Nigéria et à la République démocratique du Congo (RDC). Les prises de participation ont elles aussi souffert de l’atonie des cours des matières premières et de la volatilité des devises. Mais des enquêtes de conjoncture révèlent que la majorité des investisseurs table sur le maintien à un rythme moins soutenu cependant de l’évolution positive de ces transactions à moyen terme.
Les transferts des migrants vers l’Afrique devraient rester stables en 2017, progressant légèrement, de 2.4 %, pour ressortir à 66.2 milliards USD. Leur répartition régionale continuera d’être inégale, l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest étant les principaux bénéficiaires.
Adou FAYE