chroniques
La proposition a été faite par les présidents africains réunis les 15 et 16 décembre dans la capitale sénégalaise, au premier forum international sur la paix et la sécurité en Afrique.
Intervenant à cette occasion, le Sénégalais Macky Sall a souligné que le travail en Libye reste inachevé, « Il faut que ceux qui l'ont entamé puissent nous aider à le terminer. A cela, il faut ajouter les influences venues d'Egypte, avec les Frères musulmans qui, par vagues, rejoignent ce pays ; et le commerce de pétrole qui se poursuit et qui alimente le financement de l'armement. Donc, c'est véritablement une poudrière pour la zone sahélienne, qu'il convient de traiter de manière appropriée. »
Le Tchadien Idriss Deby, quant à lui, était allé plus loin en disant « ... le travail en Libye, les Occidentaux et l'Otan l'ont bien achevé puisqu'ils voulaient tuer Kadhafi et qu'ils l'ont bien tué ! Le problème, c'est qu'ils n'ont pas mené le service après-vente. » Et d'ajouter, « En Libye, la solution n'est pas entre nos mains, mais entre celles de l'Otan, qui doit détruire les terroristes comme elle a détruit Kadhafi. »
Ces propos n'ont pas plu au ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, présent aux côtés des chefs d'Etats. Pourtant, la situation au sud de la Libye n'est pas l'unique dossier qui suscite de la polémique entre la France et les capitales africaines.
Mohamed Ould Abdelel Aziz, président mauritanien a, pour sa part, fustigé certains pays qui paient des rançons aux preneurs d'otages. Aziz a fait allusion à la libération de l'otage français, Serge Lazarevic, en contrepartie de celle de quatre terroristes maliens.
Par ailleurs, à en croire, les organisateurs de cette réunion, ce Forum international a marqué un pas important vers la lutte contre l'insécurité en Afrique. L'Union africaine qui était réticente au départ, a assuré par la voix de son commissaire à la paix et à la sécurité, Smaïl Chergui, que le Forum était une occasion pour les partenaires africains de discuter dans un cadre de dialogue.
En dépit de leurs différences de vue, Jean-Yves Le Drian a néanmoins reconnu le rôle joué par le Sénégal dans la réussite dudit forum.
Notons que la lutte contre ces mouvements nécessiterait l'identification des failles sociales dans lesquelles s'engouffrent les terroristes. Un prochain forum de ce genre est prévu en 2015.
Les Dépêches de Brazzaville/allafrica.com
Intervenant à cette occasion, le Sénégalais Macky Sall a souligné que le travail en Libye reste inachevé, « Il faut que ceux qui l'ont entamé puissent nous aider à le terminer. A cela, il faut ajouter les influences venues d'Egypte, avec les Frères musulmans qui, par vagues, rejoignent ce pays ; et le commerce de pétrole qui se poursuit et qui alimente le financement de l'armement. Donc, c'est véritablement une poudrière pour la zone sahélienne, qu'il convient de traiter de manière appropriée. »
Le Tchadien Idriss Deby, quant à lui, était allé plus loin en disant « ... le travail en Libye, les Occidentaux et l'Otan l'ont bien achevé puisqu'ils voulaient tuer Kadhafi et qu'ils l'ont bien tué ! Le problème, c'est qu'ils n'ont pas mené le service après-vente. » Et d'ajouter, « En Libye, la solution n'est pas entre nos mains, mais entre celles de l'Otan, qui doit détruire les terroristes comme elle a détruit Kadhafi. »
Ces propos n'ont pas plu au ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, présent aux côtés des chefs d'Etats. Pourtant, la situation au sud de la Libye n'est pas l'unique dossier qui suscite de la polémique entre la France et les capitales africaines.
Mohamed Ould Abdelel Aziz, président mauritanien a, pour sa part, fustigé certains pays qui paient des rançons aux preneurs d'otages. Aziz a fait allusion à la libération de l'otage français, Serge Lazarevic, en contrepartie de celle de quatre terroristes maliens.
Par ailleurs, à en croire, les organisateurs de cette réunion, ce Forum international a marqué un pas important vers la lutte contre l'insécurité en Afrique. L'Union africaine qui était réticente au départ, a assuré par la voix de son commissaire à la paix et à la sécurité, Smaïl Chergui, que le Forum était une occasion pour les partenaires africains de discuter dans un cadre de dialogue.
En dépit de leurs différences de vue, Jean-Yves Le Drian a néanmoins reconnu le rôle joué par le Sénégal dans la réussite dudit forum.
Notons que la lutte contre ces mouvements nécessiterait l'identification des failles sociales dans lesquelles s'engouffrent les terroristes. Un prochain forum de ce genre est prévu en 2015.
Les Dépêches de Brazzaville/allafrica.com
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