
Le démon de révision constitutionnelle qui hante nombreux présidents africains, la limite des mandats, le respect des droits de l'Homme, la bonne gouvernance et, bien sûr, l'enrichissement « illégal » de certains chefs d'Etat dont les milliards seraient logés dans des banques des Iles Vierges britanniques.
Quelques jours avant sa rencontre avec ses homologues africains, Barack Obama avait, lors d'un entretien, interpellé les jeunes entrepreneurs africains, leur disant qu'il n'est pas normal qu'on devienne milliardaire juste une année après l'accession au pouvoir.
C'est bien beau comme discours. Mais que fait l'Occident et tous ceux qui dénoncent ce phénomène pour rendre la justice aux populations du continent noir ?
Réfléchissons sérieusement. Est-il suffisant d'annoncer aux populations africaines, sans se soucier de leurs préoccupations quotidiennes, que le fruit de leurs sueurs de tous les jours se trouve logé quelque part, alors qu'il devait servir à construire les écoles, les hôpitaux, les routes... Bref, à améliorer leurs conditions de vie ?
Prenons spécialement des milliards de dollars. Considérons que les comptes bancaires de certains présidents africains dans les paradis fiscaux affichent cette colossale fortune. Dans ce cas, c'est l'argent du contribuable qui a été détourné.
Chers apostrophiles, vous comme moi, que serait notre premier réflexe ? N'est-ce pas de dire : « Allons récupérer cette fortune tout de suite ? ». Ce serait clair puisqu'il y a bel et bien une traçabilité en amont à retrouver cet argent qui pourrit quelque part.
Mais, avant tout, acceptons aussi qu'une personne qui a le droit de réfléchir ou simplement qui n'avale pas les versets de la Bible sans remuer son cerveau pose la question de savoir quand et où cet argent a-t-il été produit ? D'où cet argent est sorti pour atterrir dans les Iles Vierges britanniques, les iles Caïmans ?
Je veux une réponse à mes questions. Mon raisonnement est apolitique. Mon souci est de savoir si c'est vrai, c'est du magot à récupérer immédiatement, ou de la simple intox de toujours ? On avait attribué à Mobutu les mêmes milliards, mais après sa mort, c'est quelques millions de dollars qu'on a remis à la famille.
Dans ce dernier cas, il faut laisser les Africains se préoccuper d'autres choses que de troubler leur cœur et esprit avec du déjà-entendu et du pas-encore-vu.
Le Potentiel/allafrica.com
Quelques jours avant sa rencontre avec ses homologues africains, Barack Obama avait, lors d'un entretien, interpellé les jeunes entrepreneurs africains, leur disant qu'il n'est pas normal qu'on devienne milliardaire juste une année après l'accession au pouvoir.
C'est bien beau comme discours. Mais que fait l'Occident et tous ceux qui dénoncent ce phénomène pour rendre la justice aux populations du continent noir ?
Réfléchissons sérieusement. Est-il suffisant d'annoncer aux populations africaines, sans se soucier de leurs préoccupations quotidiennes, que le fruit de leurs sueurs de tous les jours se trouve logé quelque part, alors qu'il devait servir à construire les écoles, les hôpitaux, les routes... Bref, à améliorer leurs conditions de vie ?
Prenons spécialement des milliards de dollars. Considérons que les comptes bancaires de certains présidents africains dans les paradis fiscaux affichent cette colossale fortune. Dans ce cas, c'est l'argent du contribuable qui a été détourné.
Chers apostrophiles, vous comme moi, que serait notre premier réflexe ? N'est-ce pas de dire : « Allons récupérer cette fortune tout de suite ? ». Ce serait clair puisqu'il y a bel et bien une traçabilité en amont à retrouver cet argent qui pourrit quelque part.
Mais, avant tout, acceptons aussi qu'une personne qui a le droit de réfléchir ou simplement qui n'avale pas les versets de la Bible sans remuer son cerveau pose la question de savoir quand et où cet argent a-t-il été produit ? D'où cet argent est sorti pour atterrir dans les Iles Vierges britanniques, les iles Caïmans ?
Je veux une réponse à mes questions. Mon raisonnement est apolitique. Mon souci est de savoir si c'est vrai, c'est du magot à récupérer immédiatement, ou de la simple intox de toujours ? On avait attribué à Mobutu les mêmes milliards, mais après sa mort, c'est quelques millions de dollars qu'on a remis à la famille.
Dans ce dernier cas, il faut laisser les Africains se préoccuper d'autres choses que de troubler leur cœur et esprit avec du déjà-entendu et du pas-encore-vu.
Le Potentiel/allafrica.com