
Se fondant une enquête auprès de 495 recrues volontaires d'organisations extrémistes telles que Al-Shabaab et Boko Haram, l'étude révèle également que les actes de violence ou d'abus de pouvoir supposés de la part de l'État constituent souvent l'élément déclencheur de la décision de rejoindre un groupe extrémiste.
Le rapport intitulé 'Vers l'extrémisme en Afrique : Facteurs, Motivations et Éléments déclencheurs du Recrutement (en anglais)' , présente les résultats de deux ans d'étude réalisée par le Bureau régional du PNUD pour l'Afrique et porte sur le recrutement au sein des groupes extrémistes majeurs en Afrique.
L'étude fait ressortir le portrait type d'un individu frustré, marginalisé et négligé depuis l'enfance, en mal de perspectives d'avenir, économiques ou civiques, et ayant peu confiance dans les capacités de l'État à assurer les services de base ou à assurer le respect droits de l'homme. Selon le rapport, un tel individu serait plus susceptible de basculer vers l'extrémisme s'il est témoin ou victime d'un abus de pouvoir supposé de la part des pouvoirs publics.
«Cette étude tire la sonnette d'alarme en indiquant que l'Afrique, en tant que région, est de plus en plus vulnérable à l'extrémisme violent», a déclaré Abdoulaye Mar Dieye, Directeur du Bureau régional du PNUD pour l'Afrique, à l'occasion du lancement du rapport au siège des Nations Unies.
Pathé TOURE
Le rapport intitulé 'Vers l'extrémisme en Afrique : Facteurs, Motivations et Éléments déclencheurs du Recrutement (en anglais)' , présente les résultats de deux ans d'étude réalisée par le Bureau régional du PNUD pour l'Afrique et porte sur le recrutement au sein des groupes extrémistes majeurs en Afrique.
L'étude fait ressortir le portrait type d'un individu frustré, marginalisé et négligé depuis l'enfance, en mal de perspectives d'avenir, économiques ou civiques, et ayant peu confiance dans les capacités de l'État à assurer les services de base ou à assurer le respect droits de l'homme. Selon le rapport, un tel individu serait plus susceptible de basculer vers l'extrémisme s'il est témoin ou victime d'un abus de pouvoir supposé de la part des pouvoirs publics.
«Cette étude tire la sonnette d'alarme en indiquant que l'Afrique, en tant que région, est de plus en plus vulnérable à l'extrémisme violent», a déclaré Abdoulaye Mar Dieye, Directeur du Bureau régional du PNUD pour l'Afrique, à l'occasion du lancement du rapport au siège des Nations Unies.
Pathé TOURE