
Selon Mme Oumou Sy, membre du Collectif, le mouvement regroupe , de jeunes entrepreneurs et chefs d'entreprises, des blogueurs et activistes web, des cadres de direction et d'organisations internationales œuvrant dans le monde du développement et de la coopération internationale (projets/programmes, ONG etc) et des membres du collectif "non au Mur" qui s'était insurgé contre l'érection du mur de l'ambassade de la Turquie sur la Corniche Ouest et pour une meilleure gestion du littoral sénégalais..
« La seule question qui vaille est : en quoi les APE aideront ils l'Afrique subsaharienne à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) adoptés par l'ONU en septembre 2000 ? En rien, alors que certains d'entre eux ne seront réalisés, dans cette partie du monde, selon le PNUD, qu'avec un siècle de retard », souligne le collectif dans sa correspondance. Ce mouvement se demande également s’il faut prendre la responsabilité de conduire l'Afrique (qui abritera, dans quelques années, le plus grand nombre de personnes vivant avec moins d’un dollar par jour), vers davantage de chaos, sous couvert de respecter les règles de l'OMC
« Avec la levée des droits de douanes qui constituent un poumon important pour les recettes budgétaires du Sénégal, comment votre Gouvernement compte résorber le manque à gagner ? », demande encore le Collectif non aux APE au Président Sénégalais. D’autre part les membres du collectif s’interrogent sur les assurances données au peuple sénégalais quant à la survie des petites et moyennes entreprises (PME) « qui constituent l’équilibre social, la classe moyenne et font vivre la plupart des ménages ». Comment feront-elles face à des multinationales dotées d’une puissance financière incroyable, d’une technologie très avancée et d’une capacité de production qui peuvent leur permettre des économies d’échelle impossible à atteindre par nos PME, se demande encore le collectif.
Le Président Macky Sall est aussi interpellé sur le devenir des braves femmes transformatrices des céréales, fruits et légumes et exportatrices lorsque leurs produits seront fortement concurrencés par les « partenaires européens »
« Monsieur le Président de la République, nous avons peur, nous avons peur de la disparition de toutes les initiatives entrepreneuriales, de l’accélération du chômage qui induit l’accélération de la pauvreté au Sénégal et de la montée de l’insécurité », notent les membres du Collectif non aux APE pour qui mettre en compétition une mobylette et une Ferrari c’est choisir son camp.
El Hadj Diakhaté
« La seule question qui vaille est : en quoi les APE aideront ils l'Afrique subsaharienne à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) adoptés par l'ONU en septembre 2000 ? En rien, alors que certains d'entre eux ne seront réalisés, dans cette partie du monde, selon le PNUD, qu'avec un siècle de retard », souligne le collectif dans sa correspondance. Ce mouvement se demande également s’il faut prendre la responsabilité de conduire l'Afrique (qui abritera, dans quelques années, le plus grand nombre de personnes vivant avec moins d’un dollar par jour), vers davantage de chaos, sous couvert de respecter les règles de l'OMC
« Avec la levée des droits de douanes qui constituent un poumon important pour les recettes budgétaires du Sénégal, comment votre Gouvernement compte résorber le manque à gagner ? », demande encore le Collectif non aux APE au Président Sénégalais. D’autre part les membres du collectif s’interrogent sur les assurances données au peuple sénégalais quant à la survie des petites et moyennes entreprises (PME) « qui constituent l’équilibre social, la classe moyenne et font vivre la plupart des ménages ». Comment feront-elles face à des multinationales dotées d’une puissance financière incroyable, d’une technologie très avancée et d’une capacité de production qui peuvent leur permettre des économies d’échelle impossible à atteindre par nos PME, se demande encore le collectif.
Le Président Macky Sall est aussi interpellé sur le devenir des braves femmes transformatrices des céréales, fruits et légumes et exportatrices lorsque leurs produits seront fortement concurrencés par les « partenaires européens »
« Monsieur le Président de la République, nous avons peur, nous avons peur de la disparition de toutes les initiatives entrepreneuriales, de l’accélération du chômage qui induit l’accélération de la pauvreté au Sénégal et de la montée de l’insécurité », notent les membres du Collectif non aux APE pour qui mettre en compétition une mobylette et une Ferrari c’est choisir son camp.
El Hadj Diakhaté