La signature du protocole d’accord entre l’Etat et le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs des transports routiers du Sénégal (Snttrs) va aboutir à l’ouverture, sous peu de temps, de la gare des Baux maraîchers, située à Pikine.
L’ouverture de la gare des Baux maraîchers avait été initialement prévue en août 2013, mais en raison de la grève déclenchée par le syndicat des transporteurs, le 12 août 2013, le démarrage a été différé.
Le ministre de l’Industrie et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, assurant l’intérim de son collègue des Infra- structures, des Transports terrestres et du Désenclavement, s’est réjoui de cet accord obtenu après de longues et difficiles négociations entre l’Etat et le Snttrs. Selon lui, les responsables de ce syndicat ont su défendre les intérêts des membres de leur organisation.
« L’Etat peut comprendre qu’un syndicat défende, dans le respect des formalités légales et réglementaires, les intérêts de ses membres. C’est pourquoi le gouvernement a privilégié, dans cette affaire, la voie du dialogue et de la concertation », a fait savoir le ministre.
Il s’agit, pour lui, au-delà de l’ouverture de la gare routière, d’instaurer une relation de confiance, de partenariat et de dialogue avec les partenaires sociaux. C’est la voix tracée par le chef de l’Etat, Macky Sall, pour mobiliser toutes les énergies dans l’atteinte des objectifs économiques fixés au gouvernement, notamment dans le Plan Sénégal émergent (Pse), a indiqué Aly Ngouille Ndiaye.
Il a relevé l’importance et le rôle transversal du transport dans l’émergence économique de notre pays. Il estime qu’un système de transport performant aura un effet multiplicateur réel sur tous les efforts qui seront déployés dans les autres secteurs économiques.
Le ministre reconnaît toutefois que les points importants de négociation que comporte la plateforme revendicative du syndicat restent à être discutés. Mais il estime qu’à la lecture du protocole d’accord, l’esprit de concertation, de dialogue sincère et constructif permettra des avancées rapides et des solutions satisfaisantes pour toutes les parties. M. Ndiaye a, en outre, exhorté les acteurs impliqués dans lesdites négociations à préserver dans cette attitude de confiance mutuelle et de partenariat. Il a invité aussi les membres des cinq autres commissions
de négociations, instituées pour discuter et rechercher des solutions aux doléances inscrites dans la plateforme revendicative du Snttrs, à suivre la dynamique concluante trouvée.
Focus sur les points essentiels du protocole d’accord Le protocole entre l’Etat et le Syndicat national des travailleurs des transports routiers du Sénégal (Snttrs) d’hier ne porte que sur les revendications relatives à la gestion de la gare des Baux maraîchers, indique Alioune Thiam, directeur général du Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud). Les autres points figurant sur la plateforme du syndicat sont toujours d’actualité et seront examinés avec toute l’attention et la célérité requise en vue d’une solution consensuelle.
Concernant la gestion de la gare de Pikine, les deux parties ont trouvé un accord total. Il a été retenu la réinsertion des personnes en activité dans les gares interurbaines de manière partielle et progressive, en accord avec les gestionnaires suivant ses besoins, explique le patron du Cetud.
Ce personnel recruté sera formé et disposera d’un contrat de travail en bonne et due forme. Toutefois, précise-t-il, le concessionnaire reste le seul gestionnaire de la gare, c’est-à-dire qu’il assure son bon fonctionnement (la salubrité, la sécurité, l’éclairage) et a en charge l’organisation des départs et des arrivées des véhicules.
Il a été également retenu, dans ledit protocole, de créer 28 emplois à repartir par le Snttrs entre les différentes gares routières du département de Dakar. Alioune Thiam explique que tous les véhicules de transport en commun disposant de la licence appropriée de l’assurance et de la visite technique en cours de validité sont admis dans la gare. Les services de la gare sont ouverts tous les jours de la semaine, de 5 heures à minuit, annonce le directeur du Cetud.
En dehors de ces horaires, l’accès aux installations, hors salles d’attentes et salles de repos des conducteurs, est possible pour les usagers et les exploitants autorisés. Cependant, M. Thiam relève que l’accès à la gare routière reste autorisé aux voitures à l’arrivée après les heures de fermetures.
S’agissant des tarifs de départ, de stationnements et de manutention des bagages, un accord a été trouvé sur les redevances.
Vers la mise en place d’un système d’entraide Pour ce qui est du système d’entraide socioprofessionnelle à travers le regroupement des chauffeurs transporteurs, le directeur du Cetud assure que l’Etat est disposé à accompagner les regroupements pour une plus grande efficacité de cette organisation à travers la mutualisation. Ainsi, la perception des contributions des membres de ce système se fera dans un local mis « gracieusement » à la disposition du syndicat.
Sur le règlement d’exploitation, les parties s’accordent pour son application bienveillante dans les trois premiers mois au bout desquels des amendements fondés sur l’expérience tirée de la pratique pourront être apportés d’un commun accord.
Concernant les autres points de la plateforme revendicative du syndicat, Alioune Thiam déclare que les négociations se poursuivront en vue de la signature d’un protocole d’accord global.
Les travaux se sont déroulés au sein de six commissions portant sur le prix élevé du carburant, les tracasseries routières, le code de la route, la protection sociale, la gestion de la gare Baux maraîchers, le contrôle techniques.
PAPE CHEIKH NDAO, GESTIONNAIRE DE LA GARE DES BAUX MARAICHERS« Il n’y aura plus de surenchère pendant les grands événements » Selon Pape Cheikh Ndao, gestionnaire de la gare routière des Baux maraîchers, et directeur général de la Sénégalaise des transports et services connexes (Sentransco), la professionnalisation des acteurs des transports ne peut pas se faire sans le fonctionnement de cette nouvelle gare.
« Il est temps que toutes les parties puissent avancer. Dans cet accord, tout le monde y trouve son intérêt, aussi bien les voyageurs, les transporteurs que les chauffeurs », a laissé entendre M. Ndao.
Il assure que les clients vont payer le ticket au prix indiqué, ajoutant qu’il n’y aura plus de surenchère pendant les évènements de grandes affluences comme le Magal, la Tabaski ou la Korité.
http://www.lesoleil.sn
L’ouverture de la gare des Baux maraîchers avait été initialement prévue en août 2013, mais en raison de la grève déclenchée par le syndicat des transporteurs, le 12 août 2013, le démarrage a été différé.
Le ministre de l’Industrie et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, assurant l’intérim de son collègue des Infra- structures, des Transports terrestres et du Désenclavement, s’est réjoui de cet accord obtenu après de longues et difficiles négociations entre l’Etat et le Snttrs. Selon lui, les responsables de ce syndicat ont su défendre les intérêts des membres de leur organisation.
« L’Etat peut comprendre qu’un syndicat défende, dans le respect des formalités légales et réglementaires, les intérêts de ses membres. C’est pourquoi le gouvernement a privilégié, dans cette affaire, la voie du dialogue et de la concertation », a fait savoir le ministre.
Il s’agit, pour lui, au-delà de l’ouverture de la gare routière, d’instaurer une relation de confiance, de partenariat et de dialogue avec les partenaires sociaux. C’est la voix tracée par le chef de l’Etat, Macky Sall, pour mobiliser toutes les énergies dans l’atteinte des objectifs économiques fixés au gouvernement, notamment dans le Plan Sénégal émergent (Pse), a indiqué Aly Ngouille Ndiaye.
Il a relevé l’importance et le rôle transversal du transport dans l’émergence économique de notre pays. Il estime qu’un système de transport performant aura un effet multiplicateur réel sur tous les efforts qui seront déployés dans les autres secteurs économiques.
Le ministre reconnaît toutefois que les points importants de négociation que comporte la plateforme revendicative du syndicat restent à être discutés. Mais il estime qu’à la lecture du protocole d’accord, l’esprit de concertation, de dialogue sincère et constructif permettra des avancées rapides et des solutions satisfaisantes pour toutes les parties. M. Ndiaye a, en outre, exhorté les acteurs impliqués dans lesdites négociations à préserver dans cette attitude de confiance mutuelle et de partenariat. Il a invité aussi les membres des cinq autres commissions
de négociations, instituées pour discuter et rechercher des solutions aux doléances inscrites dans la plateforme revendicative du Snttrs, à suivre la dynamique concluante trouvée.
Focus sur les points essentiels du protocole d’accord Le protocole entre l’Etat et le Syndicat national des travailleurs des transports routiers du Sénégal (Snttrs) d’hier ne porte que sur les revendications relatives à la gestion de la gare des Baux maraîchers, indique Alioune Thiam, directeur général du Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud). Les autres points figurant sur la plateforme du syndicat sont toujours d’actualité et seront examinés avec toute l’attention et la célérité requise en vue d’une solution consensuelle.
Concernant la gestion de la gare de Pikine, les deux parties ont trouvé un accord total. Il a été retenu la réinsertion des personnes en activité dans les gares interurbaines de manière partielle et progressive, en accord avec les gestionnaires suivant ses besoins, explique le patron du Cetud.
Ce personnel recruté sera formé et disposera d’un contrat de travail en bonne et due forme. Toutefois, précise-t-il, le concessionnaire reste le seul gestionnaire de la gare, c’est-à-dire qu’il assure son bon fonctionnement (la salubrité, la sécurité, l’éclairage) et a en charge l’organisation des départs et des arrivées des véhicules.
Il a été également retenu, dans ledit protocole, de créer 28 emplois à repartir par le Snttrs entre les différentes gares routières du département de Dakar. Alioune Thiam explique que tous les véhicules de transport en commun disposant de la licence appropriée de l’assurance et de la visite technique en cours de validité sont admis dans la gare. Les services de la gare sont ouverts tous les jours de la semaine, de 5 heures à minuit, annonce le directeur du Cetud.
En dehors de ces horaires, l’accès aux installations, hors salles d’attentes et salles de repos des conducteurs, est possible pour les usagers et les exploitants autorisés. Cependant, M. Thiam relève que l’accès à la gare routière reste autorisé aux voitures à l’arrivée après les heures de fermetures.
S’agissant des tarifs de départ, de stationnements et de manutention des bagages, un accord a été trouvé sur les redevances.
Vers la mise en place d’un système d’entraide Pour ce qui est du système d’entraide socioprofessionnelle à travers le regroupement des chauffeurs transporteurs, le directeur du Cetud assure que l’Etat est disposé à accompagner les regroupements pour une plus grande efficacité de cette organisation à travers la mutualisation. Ainsi, la perception des contributions des membres de ce système se fera dans un local mis « gracieusement » à la disposition du syndicat.
Sur le règlement d’exploitation, les parties s’accordent pour son application bienveillante dans les trois premiers mois au bout desquels des amendements fondés sur l’expérience tirée de la pratique pourront être apportés d’un commun accord.
Concernant les autres points de la plateforme revendicative du syndicat, Alioune Thiam déclare que les négociations se poursuivront en vue de la signature d’un protocole d’accord global.
Les travaux se sont déroulés au sein de six commissions portant sur le prix élevé du carburant, les tracasseries routières, le code de la route, la protection sociale, la gestion de la gare Baux maraîchers, le contrôle techniques.
PAPE CHEIKH NDAO, GESTIONNAIRE DE LA GARE DES BAUX MARAICHERS« Il n’y aura plus de surenchère pendant les grands événements » Selon Pape Cheikh Ndao, gestionnaire de la gare routière des Baux maraîchers, et directeur général de la Sénégalaise des transports et services connexes (Sentransco), la professionnalisation des acteurs des transports ne peut pas se faire sans le fonctionnement de cette nouvelle gare.
« Il est temps que toutes les parties puissent avancer. Dans cet accord, tout le monde y trouve son intérêt, aussi bien les voyageurs, les transporteurs que les chauffeurs », a laissé entendre M. Ndao.
Il assure que les clients vont payer le ticket au prix indiqué, ajoutant qu’il n’y aura plus de surenchère pendant les évènements de grandes affluences comme le Magal, la Tabaski ou la Korité.
http://www.lesoleil.sn