
Depuis des années, la Francophonie travaille à l'égalité homme-femme, une éducation et une formation de qualité et l'insertion professionnelle des jeunes. Ces actions n'ont pas enrayé les défis grandissants liés au développement humain et aux exigences de l'heure.
Selon Mame Sow Diouf, membre du comité préparatoire, il faut une meilleure prise en charge des enfants mendiants, la réduction des taux d'échec scolaire, l'accès à l'emploi et la réduction des disparités relatives au genre. Pour la Directrice d'Oxfam Quebec, Denise Byrnes, l'accès à l'emploi pour les jeunes et les femmes constitue une problématique cruciale dans l'espace francophone.
L'obtention d'un diplôme ne garantit plus un emploi et l'entrée précoce dans le secteur du travail rend vulnérable de nombreux jeunes. D'après elle, 2/3 des 800 millions de personnes non instruites sont des femmes et 70% d'entre elles vivent en dessous du seuil de pauvreté.
Joël Ruet, économiste, a affirmé que les économies alternatives étaient des leviers de développement. Les modèles classiques de développement économique ont créé l'exclusion de fractions importantes de populations.
Il importe ainsi de repenser l'économie, notamment en termes de valeurs. Les femmes et les jeunes sont à analyser comme des forces de maintien et d'évolution des structures sociales.
Joël Ruet en appelle à la propagation et à la construction d'idées à partir de la réalité des sociétés. Par exemple, l'économie informelle doit être reconnue non plus comme une rente géographique mais comme une possibilité de créations de valeurs.
Bayadila Bakanda de la République démocratique du Congo (RDC) a appelé la Francophonie à inscrire la mobilité dans son espace comme une priorité susceptible de permettre l'épanouissement de ses membres.
D'autres aires culturelles ont fondé leur développement sur une politique d'incitation à la mobilité. Lequel constitue un capital économique et contribue à l'intégration des peuples.
Le présent colloque va plancher sur ces différents thèmes et un accent sera mis sur un accès plus juste aux moyens de production, la promotion des micro-entreprises, l'accessibilité des services financiers.
Les experts examineront également l'accès à des services et instruments sexo-spécifiques et inclusifs et l'accès à des soins sanitaires de base.
Les résultats des travaux documenteront l'orientation de la déclaration de Dakar par la formulation de « propositions opérationnelles à destination des décideurs de la Francophonie».
Sud Quotidien
Selon Mame Sow Diouf, membre du comité préparatoire, il faut une meilleure prise en charge des enfants mendiants, la réduction des taux d'échec scolaire, l'accès à l'emploi et la réduction des disparités relatives au genre. Pour la Directrice d'Oxfam Quebec, Denise Byrnes, l'accès à l'emploi pour les jeunes et les femmes constitue une problématique cruciale dans l'espace francophone.
L'obtention d'un diplôme ne garantit plus un emploi et l'entrée précoce dans le secteur du travail rend vulnérable de nombreux jeunes. D'après elle, 2/3 des 800 millions de personnes non instruites sont des femmes et 70% d'entre elles vivent en dessous du seuil de pauvreté.
Joël Ruet, économiste, a affirmé que les économies alternatives étaient des leviers de développement. Les modèles classiques de développement économique ont créé l'exclusion de fractions importantes de populations.
Il importe ainsi de repenser l'économie, notamment en termes de valeurs. Les femmes et les jeunes sont à analyser comme des forces de maintien et d'évolution des structures sociales.
Joël Ruet en appelle à la propagation et à la construction d'idées à partir de la réalité des sociétés. Par exemple, l'économie informelle doit être reconnue non plus comme une rente géographique mais comme une possibilité de créations de valeurs.
Bayadila Bakanda de la République démocratique du Congo (RDC) a appelé la Francophonie à inscrire la mobilité dans son espace comme une priorité susceptible de permettre l'épanouissement de ses membres.
D'autres aires culturelles ont fondé leur développement sur une politique d'incitation à la mobilité. Lequel constitue un capital économique et contribue à l'intégration des peuples.
Le présent colloque va plancher sur ces différents thèmes et un accent sera mis sur un accès plus juste aux moyens de production, la promotion des micro-entreprises, l'accessibilité des services financiers.
Les experts examineront également l'accès à des services et instruments sexo-spécifiques et inclusifs et l'accès à des soins sanitaires de base.
Les résultats des travaux documenteront l'orientation de la déclaration de Dakar par la formulation de « propositions opérationnelles à destination des décideurs de la Francophonie».
Sud Quotidien