Urbanisation : Les villes africaines sont surpeuplées, déconnectées et coûteuses.

Lundi 6 Mars 2017

La Banque mondiale va procéder ce lundi au lancement du nouveau rapport : «Ouverture des Villes Africaines au Monde», en présence de l’auteur principal du rapport et de membres du Gouvernement du Sénégal. Mais ce qu’on peut retenir, c’est que les villes africaines ont habituellement trois caractéristiques communes qui freinent le développement urbain et sont source de problèmes quotidiens pour les habitants.


D’abord, le Surpeuplement, l’absence de densité économique. Les investissements dans les infrastructures et les structures industrielles et commerciales n’ont pas suivi le rythme de la concentration de la population, tout comme les investissements dans le logement formel abordable. La congestion et ses coûts annihilent les avantages de la concentration urbaine.
Ensuite, le manque de connectivité. En effet, les villes se sont développées sous la forme d’un ensemble de petits quartiers fragmentés, sans moyens de transport fiables, ce qui limite les opportunités d’emploi pour les travailleurs et empêche les entreprises de tirer parti des économies d’échelle et d’agglomération.
Enfin, les Coûts élevés pour les ménages et les entreprises. On note dans le rapport que des salaires nominaux et des coûts de transaction élevés dissuadent les investisseurs et les partenaires commerciaux, en particulier dans les secteurs exportables régionaux et internationaux ; les coûts élevés des denrées alimentaires, du logement et du transport auxquels doivent faire face les travailleurs augmentent les coûts de la main-d’œuvre pour les entreprises, réduisant le rendement attendu des capitaux investis.
 
Pathé TOURE 
Actu-Economie


Nouveau commentaire :

Actu-Economie | Entreprise & Secteurs | Dossiers | Grand-angle | Organisations sous-régionales | IDEE | L'expression du jour




En kiosque.














Inscription à la newsletter