UEMOA : La production aurifère atteint 100.000Kg

Le sous-sol ouest africain est riche. C’est même une tautologie que de le dire. D’ailleurs, une étude de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) l’atteste. L’étude intitulée : «Impacts économiques du développement du secteur minier dans l’UEMOA» révèle que de toutes les ressources minières, l'or est celle qui a enregistré la plus forte progression de sa production durant les deux dernières décennies. En effet, la production globale d'or au sein de l'UEMOA est passée de 8 000 kg en 1990 à plus de 100 000 kg en 2012, soit une progression annuelle de plus de 90%.
Le détail de cette statistique, mentionne l’étude, montre que l'augmentation de la production aurifère de l'UEMOA s'est réalisée en trois temps : l'ouverture de la mine de Sadiola en 1997 au Mali, couplée à une réforme salvatrice du code minier malien en 2001 les importantes découvertes de gisements d'or au Burkina Faso, menant à l'ouverture des mines d'Inata, Kalsaka, Taparka-Boroum, Youga, Essakane, Mana, et Bissa, à partir de 2007, et le démarrage de la production dans les mines de Tongon, Angovia, et Bonikro en Côte d'Ivoire, en 2008.  A l'heure actuelle, poursuit la même source, le Mali reste le premier producteur d'or de l'Union, et le troisième en Afrique ; même si les projections suggèrent que cette position reviendra au Burkina dans un futur proche
 
Pathé TOURE