Thérèse Faye Diouf installée au Fongip s’engage à faire de la mutation institutionnelle et l’obtention de l’agrément Bceao une réalité pour l’institution

Mercredi 18 Novembre 2020

Thérèse Faye Diouf a indiqué hier que le faible accès au financement des micros, petites et moyennes entreprises (Mpme) qui représentent environ 90% du tissu économique constitue un obstacle majeur à la vitalité du secteur privé et de manière plus globale de notre économie. Lors de la passation de service en qualité de nouvelle Administratice Directrice générale du Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip), s’est engagée, à s’atteler, avec les services du Fongip, pour faire de la mutation institutionnelle et l’obtention de l’agrément Bceao une réalité pour l’institution.


« La compétitivité du secteur privé reste l’un des piliers sur lesquels le gouvernement du Sénégal repose la croissance et le développement économique du pays,  comme en atteste le premier axe intitulé la transformation structurelle de l’économie et de la croissance du Plan Sénégal émergent (Pse), référentiel des politiques publiques », dit d’emblée hier, lors de la cérémonie de passation de service, la nouvelle Administratrice directrice générale du Fonds de garantie des investissements prioritaires, Thérèse Faye Diouf .

En effet, celle qui succède à Doudou Ka, en fonction depuis la création de ladite institution de garantie en 2013, indique que le faible accès au financement des micros, petites et moyennes entreprises (Mpme)qui représentent environ 90% du tissu économique constitue un obstacle majeur à la vitalité du secteur privé et de manière plus globale de notre économie en quête perpétuelle de performances et de progrès.

C’est là, reconnaît la nouvelle pilote de l’institution,« toute la pertinence de la création du Fongip en mai 2013 et dont les principales missions sont de garantir les crédits bancaires pour le financement des projets porteurs de croissance dans les secteurs prioritaires, refinancer les institutions de microfinance pour permettre d’accorder des crédits aux micros, petites et moyennes entreprises, mettre en place un dispositif permanent d’accompagnement et de suivi des porteurs de projets sur tout le territoire.

Et à l’analyse de ces missions, poursuit Mme Diouf, l’on voit clairement les deux versions de la stratégie à savoir les services financiers avec la garantie et le refinancement bonification et les services non financiers marqués par l’accompagnement qui, du reste, est une dimension fondamentale pour sécuriser les financements. Selon elle, à tout dire, le Fongip est une réponse appropriée à la demande sociale fondée sur une appréciation claire de la situation du secteur bancaire, de la microfinance, des partenaires et surtout des cibles porteuses d’initiatives et de projets viables.

« Comme l’a rappelé le directeur général Doudou Ka (Dg sortant), la finalisation de la mutation institutionnelle et l’obtention de l’agrément Bceao constituent un aspect important, une perspective importante pour le Fongip. Et de rassurer : « Nous allons nous atteler tous avec les services du Fongip mais également avec l’ensemble de l’écosystème de la microfinance au Sénégal et financement bancaire pour faire de ce projet une réalité. »Par ailleurs, dit-elle enfin, c’est le lieu de remercier mon prédécesseur Doudou Ka qui a su impliquer de bonnes dynamiques au Fongip avec l’appui de son équipe et grâce aux orientations et aux décisions éclairées du Conseil d’administration.
Bassirou MBAYE
Actu-Economie


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