
Il a tenu ces propos lors d’un point de presse organisé à l’issue de la rencontre trimestrielle entre les directeurs généraux de banques et la Bceao.
Le secteur bancaire sénégalais compte à fin juin 2019 ; trois holding financières et vingt-neuf établissements de crédit répartis en vingt-cinq banques (Quatorze de grandes taille, cinq de taille moyennes et six de petites tailles) ainsi que quatre établissements financiers.
«Ces établissements de crédit couvrent une bonne partie du territoire national grâce à un réseau de 604 guichets permanents. A fin juin 2019, le nombre de comptes bancaires de la clientèle se chiffre à 1.885.479 contre 1.817.728 en décembre 2018, en hausse de 3,7%.
Reflétant cette tendance, le taux de bancarisation strict est ressorti à 21,1 en juin 2019 », renseigne un document remis à la presse.
Selon la même source, l’activité des banques est restée sur une dynamique haussière au cours du premier semestre 2019, toutefois à un rythme moins soutenu que le semestre précèdent.
«En effet, à fin juin 2019, le total bilan du système bancaire s’est établi à 7378,7 milliards contre 7249,8 milliards en décembre 2018, soit une progression semestrielle de 1,3% et annuelle de 9,1%. Cette situation est consécutive à l’accroissement des encours nets de crédits à la clientèle de 180 ,5 milliards (+4,1%), atténué par le repli des titres détenus par les banques sénégalaises (-11,3 milliards ; -0,8%) », lit-on dans le document.
Concernant les dépôts et emprunts, ils sont évalués à 5031,4 milliards en juin 2019 contre 4829,7 milliards en décembre 2018, en hausse de 201,7 milliards (+4,2%) et 10,1% en glissement annuel. Ils sont répartis entre les dépôts à vue (2852,5 milliards, +6,1%) et les
dépôts à terme (2178,9 milliards ; +1,8%).
Les capitaux propres et ressources assimilés sont restés quasiment stables avec une légère augmentation de 0,6 milliard (+0,1%), passant de 701,1 milliards en décembre 2018 à 701,7 milliards en juin 2019, compte non tenu des affectations des résultats de l’exercice 2018.
S’agissant des conditions de banques, les établissements ont maintenu inchangés leurs taux de base bancaire à l’intérieur d’une fourchette comprise entre 7,0% et 9,0%.
Au plan de la rentabilité, les établissements de crédit ont réalisé, au titre de l’exercice 2018, un résultat net bénéficiaire de 94,3 milliards, en repli de 5,1 milliards (-5,1%) par rapport à l’année précédente.
S’agissant de la rentabilité des capitaux propres ou Return on equity(ROE), déterminée à travers le rapport entre le résultat net et le total des fonds propres, elle se situe à 13,8% en 2018.
Au titre du dispositif prudentiel, les fonds propres des établissements de crédit ont été renforcés à l’aune des nouvelles normes bâloises (Bâle II et III) pour s’établir à 576,4 milliards en décembre 2018.
Ismaila BA
Le secteur bancaire sénégalais compte à fin juin 2019 ; trois holding financières et vingt-neuf établissements de crédit répartis en vingt-cinq banques (Quatorze de grandes taille, cinq de taille moyennes et six de petites tailles) ainsi que quatre établissements financiers.
«Ces établissements de crédit couvrent une bonne partie du territoire national grâce à un réseau de 604 guichets permanents. A fin juin 2019, le nombre de comptes bancaires de la clientèle se chiffre à 1.885.479 contre 1.817.728 en décembre 2018, en hausse de 3,7%.
Reflétant cette tendance, le taux de bancarisation strict est ressorti à 21,1 en juin 2019 », renseigne un document remis à la presse.
Selon la même source, l’activité des banques est restée sur une dynamique haussière au cours du premier semestre 2019, toutefois à un rythme moins soutenu que le semestre précèdent.
«En effet, à fin juin 2019, le total bilan du système bancaire s’est établi à 7378,7 milliards contre 7249,8 milliards en décembre 2018, soit une progression semestrielle de 1,3% et annuelle de 9,1%. Cette situation est consécutive à l’accroissement des encours nets de crédits à la clientèle de 180 ,5 milliards (+4,1%), atténué par le repli des titres détenus par les banques sénégalaises (-11,3 milliards ; -0,8%) », lit-on dans le document.
Concernant les dépôts et emprunts, ils sont évalués à 5031,4 milliards en juin 2019 contre 4829,7 milliards en décembre 2018, en hausse de 201,7 milliards (+4,2%) et 10,1% en glissement annuel. Ils sont répartis entre les dépôts à vue (2852,5 milliards, +6,1%) et les
dépôts à terme (2178,9 milliards ; +1,8%).
Les capitaux propres et ressources assimilés sont restés quasiment stables avec une légère augmentation de 0,6 milliard (+0,1%), passant de 701,1 milliards en décembre 2018 à 701,7 milliards en juin 2019, compte non tenu des affectations des résultats de l’exercice 2018.
S’agissant des conditions de banques, les établissements ont maintenu inchangés leurs taux de base bancaire à l’intérieur d’une fourchette comprise entre 7,0% et 9,0%.
Au plan de la rentabilité, les établissements de crédit ont réalisé, au titre de l’exercice 2018, un résultat net bénéficiaire de 94,3 milliards, en repli de 5,1 milliards (-5,1%) par rapport à l’année précédente.
S’agissant de la rentabilité des capitaux propres ou Return on equity(ROE), déterminée à travers le rapport entre le résultat net et le total des fonds propres, elle se situe à 13,8% en 2018.
Au titre du dispositif prudentiel, les fonds propres des établissements de crédit ont été renforcés à l’aune des nouvelles normes bâloises (Bâle II et III) pour s’établir à 576,4 milliards en décembre 2018.
Ismaila BA