Sénégal : Vers une extension des IPM aux travailleurs non permanents

Mercredi 7 Octobre 2015

Depuis 1975 à nos jours, seuls les travailleurs permanents ont été pris en charge .Mais dorénavant , il existe une extension de ces prises en charge par les Assurances Maladies au delà des travailleurs permanents à savoir les travailleurs nom permanents , les contractuels , les stagiaires et le secteur informel a déclaré , mardi à Dakar , Cheikh Ousmane Diouf, l’un des vice présidents de l’Institut de Coordination de l’Assurance Maladie Universelle (ICAMO) .


Il s’exprimait au nom des membres du conseil d’administration de l’ l’Institut  de Coordination de l’Assurance Maladie Universelle (ICAMO) en marge de la cérémonie de lancement de l’enquête nationale sur les Instituts de Prévoyance Maladie (IPM).
Selon Cheikh Ousmane Diouf, cette enquête nationale sur les Institutions de Prévoyance Maladie (IPM) permettra à l’ICAMO  dans le cadre du démarrage de ces activités de disposer d’un fichier fiable pour assurer une meilleure coordination des IPM.
 Pour rappel, ce nouvel organe (ICAMO) a été mis en place pour prendre en charge entre autres,  veiller à l’équilibre financier du régime obligatoire de l’assurance maladie ; d’exercer toute mission d’intérêts commun au profit des IPM dans le cadre des relations avec les professionnelles.
L’ICAMO s’engagera dores et déjà  pour la sensibilisation des IPM cibles par l’enquête a annoncé, le vice préside de l’ICAMO.
Profitant de la présence du directeur général de l’Agence de la Couverture Maladie Universelle, M .Diouf a déclaré avoir noté un poids important de gratuité dans la CMU  qui est selon lui une bonne chose. Cependant, si cela ne  concerne que des personnes indigentes, elle peut être une source d’inéquité dans le cas contraire et cela risquerait de compromettre la survie du système.
Il ajoute que l’autre souci concerne l’approche des unités informelles qui sont régit par le code du travail et doivent être couverts par des dispositifs obligatoires.
Il pense par ailleurs que dans un pays comme le Sénégal où les ressources publiques ne sont pas élastiques, il faut maximiser les capacités contributives des populations.
Ndeye Maguette Kébé
 
 
 
 
 
 
Actu-Economie


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