Sécurité alimentaire : Des experts internationaux publient un guide sur la gestion de la chenille

Mercredi 7 Février 2018

En 2016, l’existence d’un ravageur envahissant appelé chenille légionnaire d'automne a été confirmée pour la première fois en Afrique. Originaire des Amériques, la chenille peut se nourrir de 80 espèces de cultures différentes, dont le maïs, un aliment de base consommé par plus de 300 millions de familles de petits exploitants africains.


Selon un communiqué du service de presse de l’ambassade des Etats Unis à Dakar, ce ravageur de cultures a depuis été localisé dans plus de 30 pays africains, et représente une menace sérieuse pour la sécurité alimentaire de ces pays, leurs revenus et leurs moyens de subsistance.
Selon une note d’information publiée en septembre 2017 par le Centre international pour l’agriculture et les sciences biologiques (CABI), si des mesures de contrôle appropriées ne sont pas appliquées, le parasite pourrait causer, dans le rendement du maïs, des pertes considérables estimées entre 3,6 et 6,2 milliards de dollars (entre 1 900 et 3 300 milliards CFA) par an pour l’ensemble des 12 principaux pays africains producteurs de maïs.
La présence de la chenille a été observée pour la première fois sur des cultures de maïs au Sénégal en août 2017, dans les régions de Kolda, Kaffrine, Kaolack et Saint-Louis.
Pour y remédier, l’USAID/Sénégal et le programme Naatal Mbay, mis en œuvre dans le cadre de l’Initiative alimentaire pour l’avenir (Feed the Future), ont accompagné le gouvernement du Sénégal dans ses efforts de sensibilisation sur cette menace à travers des ateliers sur les méthodes d’identification et de gestion de la chenille légionnaire d’automne. L’USAID/Sénégal a également financé la participation de cinq experts à la formation régionale des formateurs sur la gestion de la chenille légionnaire d’automne qui sera organisée par l’USAID à Cotonou, au Bénin, les 13 et 15 février 2018.
Pour lutter contre la propagation de la chenille légionnaire d’automne à travers le continent africain, des experts internationaux se sont réunis pour élaborer un nouveau guide complet de gestion intégrée des ravageurs (IPM) pour aider les scientifiques, les organisations de protection des plantes, les agences de vulgarisation agricole, les instituts de recherche et les gouvernements à combattre ces parasite voraces en collaboration avec les exploitants agricoles.
 
Pathé TOURE
 
 
 
 
Actu-Economie


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