SUKUK : L’ICD soutient l'émission de la Côte d'Ivoire

Lundi 18 Janvier 2016

La Société islamique pour le développement du secteur privé (« ICD »), s’est réjouie de l’émission par la Côte-d’Ivoire d’un Sukuk de 150 milliards FCFA. Dans cette optique, l'ICD s'engage à promouvoir et à augmenter considérablement le volume de transactions financières Islamiques à destination des économies de l'Union.


SUKUK : L’ICD soutient l'émission de la Côte d'Ivoire
La Côte d’Ivoire est très active maintenant dans la finance islamique. Elle vient d’ailleurs d’émettre un sukuk al-Ijara (« Sukuk ») inaugural en devise nationale de 150 milliards CFA (soit 244 millions USD). Cette émission n’a pas laissé indifférente la Société islamique pour le développement du secteur privé (« ICD »), une branche de la Banque de développement islamique basée à Jeddah, agissait en tant que principal arrangeur.
Selon un communiqué, le sukuk, qui a une maturité de cinq ans, a été souscrit par des investisseurs issus d'institutions régionales et internationales. Des investisseurs du secteur de la vente au détail issus de huit membres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) y ont également souscrit. De même, le PDG de l'ICD, Khaled Mohammed Al Aboodi  s’est engagé pour que l'ICD fasse tout son possible pour contribuer à la transformation du marché de capitaux de l'UEMOA.
«L'ICD s'engage à promouvoir et à augmenter considérablement le volume de transactions financières Islamiques à destination des économies de l'Union», indique-t-il. 
L'ICD joue un rôle considérable en aidant les pays africains à entrer sur le marché. C'est avec l'assistance de l'ICD que le Sénégal a émis le premier sukuk souverain de l'UEMOA sur le marché régional. Cette émission ouvre la voie pour que d'autres pays d'Afrique de l'Ouest envisagent le sukuk comme instrument financier alternatif.  Les perspectives économiques de la Côte d’Ivoire ont attiré les acheteurs du Moyen-Orient ainsi que d'Afrique du Nord. Au niveau régional, 56 % du sukuk a été attribué à l'Afrique de l'Ouest, et 6 % à l'Afrique du Nord, tandis que les acheteurs du Moyen-Orient se partageaient jusqu'à 38 % du reste.



Pathé TOURE
Actu-Economie


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