
« Le changement de paradigme récemment intervenu au plan de la gouvernance de l’Etat consécutivement à l’institutionnalisation des politiques publiques et l’émergence d’une culture de gestion axé sur le développement, recommande une rationalisation de l’exercice des attributions ministérielles par un réaménagement de la structure du gouvernement », a déclaré le ministre de la Justice.
Pour prendre en compte les impératifs de relance de l’économie nationale et d’une meilleure coordination de la mise en œuvre des politiques publiques, explique-t-il, il est apparu nécessaire de restaurer le poste de Premier ministre. Selon lui, la nouvelle réforme s’accompagne d’une nécessaire requalification des rapports entre l’exécutif et le législatif, notamment la réintroduction de la responsabilité du Gouvernement devant l’Assemblée nationale et le pouvoir de dissolution de celle-ci dévolu au président de la République.
Le ministre de la Justice précise que le présent projet de révision constitutionnelle opère une modification de certaines dispositions des articles 40, 43, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57, 59, 63, 76, 80, 81, 82 ; 83, 84, 85, 86, 87, 101, et 103 de la Constitution. Ce qui permet à son avis, d’encadrer les modalités de nomination et l’étendue des attributions du Premier ministre ainsi que les rapports entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif.
Ainsi, explique le Garde des Sceaux, l’article 86 dudit projet dispose que « l’Assemblée nationale peut provoquer la démission du gouvernement par le vote d’une motion de censure » et le nouvel article 87 souligne que « le président de la République peut, après avoir recueilli l’avis du Premier ministre et celui du président de l’Assemblée nationale, peut prononcer, par décret, la dissolution de l’Assemblée nationale ».
Selon Me Malick Sall, l’autre raison qui motive le retour du poste de Premier ministre, est relative à la présidence, en début janvier 2022, de l’Union africaine (Ua) par le chef de l’Etat qui sera très souvent absent du pays.
Adou FAYE
Pour prendre en compte les impératifs de relance de l’économie nationale et d’une meilleure coordination de la mise en œuvre des politiques publiques, explique-t-il, il est apparu nécessaire de restaurer le poste de Premier ministre. Selon lui, la nouvelle réforme s’accompagne d’une nécessaire requalification des rapports entre l’exécutif et le législatif, notamment la réintroduction de la responsabilité du Gouvernement devant l’Assemblée nationale et le pouvoir de dissolution de celle-ci dévolu au président de la République.
Le ministre de la Justice précise que le présent projet de révision constitutionnelle opère une modification de certaines dispositions des articles 40, 43, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57, 59, 63, 76, 80, 81, 82 ; 83, 84, 85, 86, 87, 101, et 103 de la Constitution. Ce qui permet à son avis, d’encadrer les modalités de nomination et l’étendue des attributions du Premier ministre ainsi que les rapports entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif.
Ainsi, explique le Garde des Sceaux, l’article 86 dudit projet dispose que « l’Assemblée nationale peut provoquer la démission du gouvernement par le vote d’une motion de censure » et le nouvel article 87 souligne que « le président de la République peut, après avoir recueilli l’avis du Premier ministre et celui du président de l’Assemblée nationale, peut prononcer, par décret, la dissolution de l’Assemblée nationale ».
Selon Me Malick Sall, l’autre raison qui motive le retour du poste de Premier ministre, est relative à la présidence, en début janvier 2022, de l’Union africaine (Ua) par le chef de l’Etat qui sera très souvent absent du pays.
Adou FAYE