Selon ce rapport de l'ONU-Eau intitulé 'Les eaux usées, une ressource inexploitée' et coordonné par le Programme mondial d'évaluation des ressources en eau de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), les eaux usées pourraient constituer «un nouvel or noir».
«Les eaux usées représentent une ressource précieuse dans un monde où l'eau douce disponible est limitée et la demande en hausse», déclare Guy Rider, Président de l'ONU-Eau et Directeur général de l'Organisation internationale du travail (OIT).
La Directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, a jugé pour sa part «essentiel d'accroître l'acceptation sociale de l'utilisation des eaux usées afin de favoriser le progrès dans ce sens».
Aujourd'hui encore, une bonne part des eaux usées est rejetée dans la nature sans être ni collectée ni traitée. C'est particulièrement vrai dans les pays à faible revenu qui traitent en moyenne 8% des eaux usées, contre 70% dans les pays à haut revenu. De fait, dans de nombreuses régions, des eaux chargées de bactéries, de nitrates, de phosphore ou de solvants se déversent dans les cours d'eau, les lacs et pour finir, dans les océans, avec des conséquences graves pour l'environnement et la santé humaine.
Or, le volume des eaux à traiter devrait encore augmenter de manière significative dans les années à venir, notamment dans les villes à forte croissance démographique des pays en développement. Le traitement des eaux usées est l'un des plus grands défis associés au développement de l'habitat informel (bidonvilles) dans le monde en développement.
Pathé TOURE
«Les eaux usées représentent une ressource précieuse dans un monde où l'eau douce disponible est limitée et la demande en hausse», déclare Guy Rider, Président de l'ONU-Eau et Directeur général de l'Organisation internationale du travail (OIT).
La Directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, a jugé pour sa part «essentiel d'accroître l'acceptation sociale de l'utilisation des eaux usées afin de favoriser le progrès dans ce sens».
Aujourd'hui encore, une bonne part des eaux usées est rejetée dans la nature sans être ni collectée ni traitée. C'est particulièrement vrai dans les pays à faible revenu qui traitent en moyenne 8% des eaux usées, contre 70% dans les pays à haut revenu. De fait, dans de nombreuses régions, des eaux chargées de bactéries, de nitrates, de phosphore ou de solvants se déversent dans les cours d'eau, les lacs et pour finir, dans les océans, avec des conséquences graves pour l'environnement et la santé humaine.
Or, le volume des eaux à traiter devrait encore augmenter de manière significative dans les années à venir, notamment dans les villes à forte croissance démographique des pays en développement. Le traitement des eaux usées est l'un des plus grands défis associés au développement de l'habitat informel (bidonvilles) dans le monde en développement.
Pathé TOURE