Si dans la rubrique « Survie de la mère et de l’enfant », le Sénégal a réussi à réduire le taux de mortalité des enfants de 4,4 % par année, plus vite que la région Afrique de l’Ouest et du Centre, il n’en demeure pas moins que 27 000 enfants de moins de 5 ans meurent chaque année dans notre pays. Ce qui place notre pays au rang peu honorable de 12e parmi les 24 pays de la région avec le taux le plus élevé de décès de moins de 5 ans.
La situation n’est guère mieux s’agissant de la mortalité néonatale. Elle reste élevée avec 21 décès sur 1 000 naissances vivantes, c’est à dire plus que la moyenne mondiale, qui est de 19 pour 1 000 naissances vivantes.
Pour ce qui est de la mortalité maternelle, le Sénégal enregistre une performance meilleure que la moyenne de la région Afrique de l’Ouest et du Centre. Toutefois, il existe un bémol : le risque à vie de décès maternel est plus élevé que la moyenne mondiale.
Idem pour ce qui concerne le taux d’enfants avec un faible poids à la naissance. Il se situe à 19 %, là où la moyenne régionale est de 14 % et celle mondiale à 16 %.
Ces statistiques montrent, s’il en est besoin, que des défis attendent le Sénégal en matière de prise en charge des enfants, mais également des filles et des adolescents. A titre d’exemple, 600 000 enfants ne sont pas scolarisés, 49 % des enfants de moins de 18 ans vivent dans des familles pauvres, 9 % de filles âgées entre 20 et 24 ans ont été mariées avant 16 ans, l’âge légal pour la mariage des filles au Sénégal.
Placé sous le le thème « Egalité des chances pour chaque enfant », le rapport 2016 de l’Unicef présenté ce matin à Dakar par la représentante de l’organisme onusienne au Sénégal, Laylee Moshiri, accompagnée de Christine Muhigana, la directrice adjointe du Bureau pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, montrent des tendances peu reluisantes, sinon pas du tout. Qu’il s’agisse du Sénégal, de l’Afrique et du monde, si on n y prend garde, « pauvreté, analphabétisme et décès prématurés : voilà ce qui attend les enfants les plus défavorisés de la planète », selon l’Unicef
Hawa THIAM
La situation n’est guère mieux s’agissant de la mortalité néonatale. Elle reste élevée avec 21 décès sur 1 000 naissances vivantes, c’est à dire plus que la moyenne mondiale, qui est de 19 pour 1 000 naissances vivantes.
Pour ce qui est de la mortalité maternelle, le Sénégal enregistre une performance meilleure que la moyenne de la région Afrique de l’Ouest et du Centre. Toutefois, il existe un bémol : le risque à vie de décès maternel est plus élevé que la moyenne mondiale.
Idem pour ce qui concerne le taux d’enfants avec un faible poids à la naissance. Il se situe à 19 %, là où la moyenne régionale est de 14 % et celle mondiale à 16 %.
Ces statistiques montrent, s’il en est besoin, que des défis attendent le Sénégal en matière de prise en charge des enfants, mais également des filles et des adolescents. A titre d’exemple, 600 000 enfants ne sont pas scolarisés, 49 % des enfants de moins de 18 ans vivent dans des familles pauvres, 9 % de filles âgées entre 20 et 24 ans ont été mariées avant 16 ans, l’âge légal pour la mariage des filles au Sénégal.
Placé sous le le thème « Egalité des chances pour chaque enfant », le rapport 2016 de l’Unicef présenté ce matin à Dakar par la représentante de l’organisme onusienne au Sénégal, Laylee Moshiri, accompagnée de Christine Muhigana, la directrice adjointe du Bureau pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, montrent des tendances peu reluisantes, sinon pas du tout. Qu’il s’agisse du Sénégal, de l’Afrique et du monde, si on n y prend garde, « pauvreté, analphabétisme et décès prématurés : voilà ce qui attend les enfants les plus défavorisés de la planète », selon l’Unicef
Hawa THIAM