« Ce soir, chers compatriotes, je vous le dis avec solennité, l’heure est grave ! La vitesse de propagation de la maladie nous impose de relever le niveau de la riposte. A défaut, nous courons un sérieux risque de calamité publique », dit d’emblée le chef de l’Etat sénégalais dans un message à la nation lié à la propagation du Covid-19 dans le pays.
En conséquence, poursuit-il, en vertu de l’article 69 de la Constitution et la loi 69-29 du 29 avril 1969, à compter de ce soir à minuit, je déclare l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire national. En ce sens ajoute le président Sall, le gouvernement, les autorités administratives et l’ensemble des services de l’Etat concernés prendront toutes les dispositions nécessaires à l’application sans délai sur l’Etat d’urgence.
Aussi, indique-t-il, conformément à la loi sur l’état d’urgence, ces mesures donneront en particulier aux autorités administratives compétentes le pouvoir de réglementer ou d’interdire la circulation des personnes, des véhicules ou des biens dans certains lieux et à certaines heures, d’interdire, à titre général ou particulier, tous cortèges, défilés, rassemblements et manifestations sur la voie publique, d’ordonner la fermeture provisoire des lieux publics et lieux de réunions, d’interdire, à titre général ou particulier, les réunions publiques ou privées de quelque nature qu’elles soient, susceptibles de provoquer ou d’entretenir le désordre.
Et d’ajouter : « ces mesures, non exhaustives, pourraient évoluer en fonction des circonstances. Elles sont assorties d’un couvre-feu sur l’étendue du territoire national, de 20 heures à 6 heures. Une limitation, et au besoin une interdiction, sera imposée au transport de voyageurs de région à région ».
Dans cette perspective, M. Sall confie que le ministre en charge des transports, en rapport avec les ministres de l’Intérieur et des forces armées, prendra les dispositions nécessaires à l’application de cette mesure, y compris en milieu urbain.
Bassirou MBAYE
En conséquence, poursuit-il, en vertu de l’article 69 de la Constitution et la loi 69-29 du 29 avril 1969, à compter de ce soir à minuit, je déclare l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire national. En ce sens ajoute le président Sall, le gouvernement, les autorités administratives et l’ensemble des services de l’Etat concernés prendront toutes les dispositions nécessaires à l’application sans délai sur l’Etat d’urgence.
Aussi, indique-t-il, conformément à la loi sur l’état d’urgence, ces mesures donneront en particulier aux autorités administratives compétentes le pouvoir de réglementer ou d’interdire la circulation des personnes, des véhicules ou des biens dans certains lieux et à certaines heures, d’interdire, à titre général ou particulier, tous cortèges, défilés, rassemblements et manifestations sur la voie publique, d’ordonner la fermeture provisoire des lieux publics et lieux de réunions, d’interdire, à titre général ou particulier, les réunions publiques ou privées de quelque nature qu’elles soient, susceptibles de provoquer ou d’entretenir le désordre.
Et d’ajouter : « ces mesures, non exhaustives, pourraient évoluer en fonction des circonstances. Elles sont assorties d’un couvre-feu sur l’étendue du territoire national, de 20 heures à 6 heures. Une limitation, et au besoin une interdiction, sera imposée au transport de voyageurs de région à région ».
Dans cette perspective, M. Sall confie que le ministre en charge des transports, en rapport avec les ministres de l’Intérieur et des forces armées, prendra les dispositions nécessaires à l’application de cette mesure, y compris en milieu urbain.
Bassirou MBAYE