
En effet, entre mi-2014 et janvier 2016, le pétrole a perdu plus de 70% de sa valeur, se situant actuellement à un niveau plancher qu’il n’avait plus connu depuis 13 ans et 30% en deçà du plus bas atteint pendant la récession mondiale de 2008/09.
Cette dégringolade des cours s’explique avant tout par une offre mondiale excédentaire. Avec l’arrivée de nouveaux fournisseurs sur le marché la demande ne suit pas, d’autant plus que la croissance dans les pays industriels et émergents, y compris en Chine, a ralenti. Ce fléchissement de la demande en Chine et ailleurs a également ramené les cours du cuivre à leur niveau le plus faible depuis plus de sept ans.
Les cours des autres produits de base (minerai, fer et or) et les prix à l’exportation de certains produits agricoles (notamment le coton) ont eux aussi baissé, même si les cours de l’or se sont récemment redressés.
De même, les principaux pays africains exportateurs de produits de base sont fortement affectés par ce repli des prix. Dans certains cas, la production des industries extractives a continué de progresser et a donc dopé le PIB alors que dans d’autres, elle a été réduite. Cette faiblesse des cours pèse également sur les recettes et pourrait rejaillir négativement sur l’investissement et les activités de prospection et, ce faisant, amenuiser le potentiel de croissance. Dans plusieurs pays d’Afrique, les recettes tirées des exportations pétrolières et non pétrolières constituent la première source de financement pour les importations et, à travers les recettes fiscales, les dépenses publiques.
Pathé TOURE
Cette dégringolade des cours s’explique avant tout par une offre mondiale excédentaire. Avec l’arrivée de nouveaux fournisseurs sur le marché la demande ne suit pas, d’autant plus que la croissance dans les pays industriels et émergents, y compris en Chine, a ralenti. Ce fléchissement de la demande en Chine et ailleurs a également ramené les cours du cuivre à leur niveau le plus faible depuis plus de sept ans.
Les cours des autres produits de base (minerai, fer et or) et les prix à l’exportation de certains produits agricoles (notamment le coton) ont eux aussi baissé, même si les cours de l’or se sont récemment redressés.
De même, les principaux pays africains exportateurs de produits de base sont fortement affectés par ce repli des prix. Dans certains cas, la production des industries extractives a continué de progresser et a donc dopé le PIB alors que dans d’autres, elle a été réduite. Cette faiblesse des cours pèse également sur les recettes et pourrait rejaillir négativement sur l’investissement et les activités de prospection et, ce faisant, amenuiser le potentiel de croissance. Dans plusieurs pays d’Afrique, les recettes tirées des exportations pétrolières et non pétrolières constituent la première source de financement pour les importations et, à travers les recettes fiscales, les dépenses publiques.
Pathé TOURE